Avec ses deux catégories : GT300 et GT500, le Super GT est la discipline ultime de Supertourisme au Japon. Peu connue en dehors de la péninsule nippone, la discipline rassemble pourtant des pilotes de très haut niveau et implique la majorité des grand constructeurs japonais. Le championnat existe depuis 1993 avec la création du "All-Japan Grand Touring Car Championship (JGTC)" remplaçant alors les championnat du Groupe C et A de l'époque.

Le championnat adopte pendant une courte durée les réglementations GT1 et GT2 avant de les remplacer par les actuelles GT300 et GT500 afin de contrôler les coûts de développement. Depuis 2005, le championnat est connu sous le nom de "Super GT" suite à la volonté de s'exporter à l'international et non plus uniquement au Japon. Ce choix contraint les organisateurs à adhérer aux principes de la FIA et non plus aux réglementations nationales, ce qui a pour conséquence notamment un rapprochement majeur avec le DTM, l'équivalent européen du Super GT. La Malaisie et la Thaïlande reste cependant les deux seuls pays extérieurs au Japon à avoir accueilli le Super GT.

Le GT500, la catégorie reine du Super GT

La catégorie emblématique du Super GT est le GT500, catégorie dominée par les équipes constructeurs des plus grandes marques japonaises : Nissan, Honda et Lexus (Toyota).
Depuis 2014, la réglementation change suite au rapprochement avec le DTM. La principale nouveauté est l'imposition d'un moteur en ligne de 4 cylindres bi-turbo avec une cylindrée de 2.0L pouvant atteindre 600ch.

Le GT300, le cousin du GT3 européen

À l'image des championnats européens de GT3, peu de constructeurs engagent leurs équipes officielles en GT300. Place donc aux écuries clientes qui ne manquent pas à l'appel ! De nombreuses marques sont ainsi présentes, de Mercedes à Toyota en passant par Lotus, Lamborghini ou encore Porsche.

Un attrait principalement due à l'ouverture aux voitures FIA GT3 depuis 2010, une porte d'entrée facile pour les voitures européennes dans cette compétition japonaise. Tout comme le GT3, la réglementation GT300 est beaucoup plus stricte que celle du GT500, présentant ici des autos proches des versions séries avec des performances sensiblement équivalentes entre elles.

Nissan au cœur du Super GT

Nissan est un acteur majeur de la discipline japonaise et est présent dans le sport depuis sa création en 1993. C'est à l'époque la Skyline GT-R qui représente l'équipe Nissan. Une voiture qui va remporter pas moins de 6 championnats Super GT avant son remplacement en 2004 par la Nissan Fairlady Z Z33. Celle-ci connaît une plus courte carrière mais compte deux victoires au championnat tout de même avant l'arrivée du nouveau fer de lance de la marque : la Nissan GT-R.

Depuis 2008, Nissan utilise ainsi la GT-R en GT500, voiture qui a depuis prouvé son efficacité en remportant quatre titres des constructeurs et 5 chez les pilotes !

Si Nissan s'implique à titre usine en GT500, ce n'est pas le cas en GT300 où le constructeur japonais s'impose la politique "GT3" en agissant uniquement en tant que fournisseur. Cela n'empêche pas les équipes privées de faire briller la marque nippone depuis la création du championnat. Avec la Skyline, la Silvia, la 370z et plus récemment la Nissan GT-R GT3, le constructeur japonais est un acteur majeur de la catégorie.