Mise en avant en lieu et place de " Renault E-Tech " au sein de l’écurie officielle de Formule 1 Alpine, la version de série de la Renault 5 Turbo 3E a été définitivement dévoilée ce lundi par la firme au Losange. Avec seulement 1980 unités prévues et une commercialisation à partir de 2027, Renault donne une descendance à la Clio V6 et la véritable Turbo des années 80. Au-delà de réaffirmer la sportivité de la marque, elle suscite surtout l’espoir d’un nouveau programme sportif, et d’un retour de la griffe Renault Sport.

C’est une première pierre à un rêve encore plus grand. La démonstration aussi qu’un constructeur généraliste peut encore oser. Ce lundi, Renault a présenté la version définitive de sa Turbo 3E, et tenu sa promesse. Celle de mettre en série un projet extravagant, spectaculaire, extrêmement performant, où la sportivité s’exprime sur chaque détail. Et comme il faut vivre avec son temps, l’essence laisse place à l’électrique. Une descendance digne d’une lignée ayant fait l’Histoire de Renault : la R5 Turbo des années 80, puis la Clio V6 des années 2000.

En quelques chiffres, ce bolide développe 540 chevaux, atteint 270km/h, réalise le 0-100 km/ en moins de 3,5 secondes. Un couple de 4 800 Nm pour mouvoir un poids contenu de 1 450kg en prenant compte de la batterie de 70 kW. Capable d’être rechargée en 15 min (pour obtenir 80%), elle offre 400km d’autonomie, et plusieurs " hot-laps ". Bâtie autour d’une plateforme et d’une architecture entièrement dédiées à l’électrique, la Renault 5 Turbo 3E est généreuse en carbone, et inclut même un frein à main vertical type rallye.

L’auto respire la sportivité et incarne cet ADN très ancré chez Renault. Dès lors, sa commercialisation soulève le doux espoir de voir le Losange réaffirmer sa présence en son nom en compétition, et dans la vie série. Avec la renaissance de la griffe Renault Sport d’un côté, et la mise en place d’un programme compétition majeur de l’autre. Les deux scénarios ont été évoqués, ici et là. D’ailleurs, dans son communiqué, Renault confirme un cahier des charges d’une voiture assimilée à " une bête de rallye, de drift et de circuit adaptée pour la route. "

Une catégorie commerciale a été créée pour l’occasion, celui des " mini-supercars ". Son succès permettra peut-être de favoriser l’un ou l’autre de ces rêves, aux côtés d’Alpine, d’ailleurs pleinement impliquée dans le développement de ce projet fou. Avec l’arrêt des moteurs Renault en Formule 1, la R5 Turbo 3E permet donc au Losange de garder son jogging, et de donner à ses fans une bonne occasion de rêver…

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