Ce vendredi 12 janvier est un jour de repos pour l’ensemble des concurrents du Dakar 2018, et marque également le cap de la mi-épreuve, avec une reprise des festivités programmée ce samedi. Une pause bienvenue pour les compétiteurs, après une première semaine éprouvante, où bon nombre de voitures, motos, quads ou encore camions ont été poussés dans leur dernier retranchement avec, pour certains, une issue fatale. Chez Renault, les six étapes n’ont pas été simples, et on dénombre déjà un abandon, avec le retrait du Duster #322. L’unique rescapé, le #315, pointe à la 25e position.

L’objectif du top 10 ne sera pas facile à atteindre pour le Renault Duster Dakar Team. La formation franco-argentine a bien souffert au cours de la première semaine, et a connu son premier coup dur lors de la quatrième étape, avec l’abandon sur rupture de suspension, conséquence d’une mauvaise réception sur une dune, du Duster #322 piloté par le duo Emiliano Spataro/Santiago Hansen. Si l’équipe a tenté une réparation de fortune, le retard accumulé était trop important et l’heure limite déjà dépassée lorsqu’ils ont passé la ligne d’arrivée.

" Emiliano est arrivé très tard et n'a pas pu terminer la course ", explique Benjamín Lozada, le Directeur sportif de Renault Duster Dakar Team. " Il n'a pas pu traverser les checkpoints à cause du problème de suspension qu’il a fini de réparer très tard, il était donc hors-délai. "


Unique rescapé de l’équipe, l’équipage Carlos Sousa/Pascal Maimon porte à lui seul tous les espoirs de Renault Duster Dakar Team. Malheureusement, si l’auto est toujours dans la course, certaines étapes difficiles ont fait reculer l’auto au classement. Le rythme global n’est cependant pas mauvais, mais atteindre le top 10 ne sera pas une tâche facile.

" Nous sommes finalement arrivés au repos, après une semaine très difficile au Pérou ", commente Carlos Sousa. " Nous sommes passés de situations extrêmes de sable et de chaleur, où les voitures sont mises à l'épreuve, à la montagne et à d’autres difficultés, avec l'altitude, la pluie et la boue, mais nous y sommes arrivés. "

" Jusqu'à présent, le Duster a été un bon partenaire, je ne le connaissais pas et après une semaine, nous sommes assez proches. Nous sommes heureux d'être allés si loin avec autant d’abandons, nous espérons continuer jusqu’à l’arrivée à Cordoba ", poursuit le portugais.

Le Dakar 2018 est en effet jugé comme étant particulièrement difficile. Voir l’arrivée dans ce contexte constitue un motif de satisfaction, d’autant que le retard cumulé – plus de six heures – sur le 10e paraît délicat à rattraper. Reprise des festivités dès ce samedi, à La Paz, pour un final prévu le 20 janvier à Cordoba.