C'est dans les vieux pots que l'on fait la meilleure confiture. Telle est l’approche adoptée par Nissan pour dynamiser son engagement en Formule E. La marque japonaise a connu une saison 2022-2023 compliquée, sanctionnée par une septième place finale, juste devant sa cliente McLaren (sur onze équipes). Pour la prochaine campagne, dont le coup d’envoi sera donné le 13 janvier à Mexico, la firme de Yokohama ajuste son duo de pilotes. Exit Norman Nato, bienvenue à un ancien de la maison, Oliver Rowland. Il épaulera le convaincant Sacha Fenestraz.
Nissan abordera la saison 2023-2024 avec un Line-Up inédit. Un temps évoqué, Nyck de Vries ne portera finalement pas les couleurs noire et rouge. L’heureux élu est Oliver Rowland, l’ancien prodige de l’équipe, qui a donné des cheveux gris à un certain Sébastien Buemi, pourtant Champion de la catégorie avec Renault. Parti chez Mahindra, le britannique a souffert là-bas d’une auto peu compétitive, et de relations compliquées en interne. Sans volant, il revient à la maison.
Il fera équipe avec Sacha Fenestraz. Nouveau en Formule E l’an passé, le français a su y faire sa place. Il a rapidement pris le pli en montrant de très bonnes dispositions, même s’il reste des choses à apprendre. En point d’orgue, sa pole position au Cap Town accompagné du meilleur tour en course. Un choix d’avenir logique pour Nissan qui peut construire une équipe robuste autour de lui.
Oliver Rowland et Sacha Fenestraz continueront d’évoluer aux côtés des McLaren-Nissan, dont le partenariat se poursuit conformément à l’accord passé. La structure britannique effectuait sa première saison dans la discipline, et enregistre un bilan mitigé. Si la première partie d’année était encourageante avec des autos souvent aux avant-postes, la seconde le fut moins, avec seulement 16 points inscrits, l’un des plus mauvais bilans du plateau !
L’équipe a toutefois lié des liens solides avec Nissan, dans une approche dites collaborative entre les deux structures. Un point important faisant de McLaren plus qu’un simple client. Cette relation pose d’ailleurs la question d’un renouvellement de contrat, en dépit des performances mitigées. La formation de Woking n’a pas l’intention de devenir un fournisseur de technologie, et se positionne favorablement à la poursuite du partenariat.
" L'une des principales raisons pour lesquelles nous avons établi un partenariat avec [Nissan] était que nous pensions qu'ils allaient être l'un des fabricants les plus collaboratifs, notamment en ce qui concerne la collaboration avec une équipe cliente ", explique Ian James, l’un des hommes forts de McLaren en Formule E, à The-Race.com. " Je pense que cela s'est vraiment manifesté au cours de cette saison. Nous sommes donc très impatients de poursuivre ce voyage avec eux et, dans un avenir proche, c'est vraiment dans cette direction que nous irons. "
Comme Nissan, McLaren a procédé à un remaniement de son duo de pilotes. René Rast a décidé de donner une autre direction à sa carrière avec des opportunités en WEC et DTM. La firme de Woking n’a toutefois pas fait les choses à moitié, et s’est assurée de signer l’un des meilleurs pilotes de Formule E, à savoir Sam Bird. Prétendant régulier au titre, vainqueur toutes les années jusqu’en 2021, et disposant d’une large expérience parmi différentes écuries, il est certainement aujourd’hui l’un des meilleurs profils du plateau. Il fera équipe avec Jake Hughes dont le bilan l’an passé était satisfaisant.
Sur le papier, Nissan a pris de bonnes décisions. À cela s’ajoute un renforcement de sa propre structure avec les arrivées d’ingénieurs de renom, Theophile Gouzin et Cristina Manas Fernandez en tête. L’équipe doit toutefois améliorer la performance globale de son package. Le potentiel est là mais l’exploitation reste perfectible, notamment dans la gestion de l’autonomie. L’homologation de deux ans ne permettra pas des exploits, mais les connaissances acquises permettront d’optimiser l’ensemble.
Une meilleure compétitivité des deux équipes est donc attendue, d’autant que les pilotes engagés sont de grandes qualités. Cela aidera à trouver les bons réglages, mais aussi à accompagner Nissan dans la préparation des années à venir, notamment pour 2025 où la seconde version de la monoplace Gen3 sera introduite. Il faudra bien cela pour faire briller la marque devant son public, le 30 mars prochain avec le premier ePrix du Japon.
Si la formule1 passe à l’électrique, alors ce sera le début de la fin pour le sport automobile et sa discipline phare ! Que cela n’arrive jamais !
22-24 Novembre 2024
Essais Libres 1
03:00 - 04:00
Essais Libres 2
07:00 - 08:00
Essais Libres 3
03:00 - 04:00
Qualifications
07:00 - 08:00
Course
07:00 - 09:00
29 Novembre-01 Décembre 2024
06-08 Décembre 2024
Officiel - Les Alpine seront propulsées par des moteurs Mercedes en 2026
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