Embarqué dans une difficile saison 2021-2022, Nissan travaille dur en coulisse pour réamorcer une dynamique positive à l’aube de l’arrivée d’une nouvelle réglementation. La firme japonaise, désormais unique propriétaire de son écurie, réorganise son activité avec deux décisions fortes attendues : celles de l’arrivée d’une écurie cliente et le possible départ de Sébastien Buemi.
Le week-end dernier encore, Nissan e.Dams a eu toutes les peines du monde à briller dans le cadre de l’ePrix de Jakarta. L’écurie représentante de l’Alliance a montré davantage de solidité mais son résultat se solde par un unique point marqué, celui de son pilote suisse, dixième. Avec seulement 13 unités au compteur, Nissan pointe à la modeste huitième place du classement, à 25 longueurs du septième (sur onze).
Dans ce contexte, et avec la volonté de retrouver une autre forme la saison prochaine – date d’introduction de la nouvelle monoplace Gen3 -, Nissan veut mettre toutes les chances de son côté. Plusieurs informations circulent ainsi autour de la façon dont la marque japonaise envisage son futur, des éléments rapportés par le très sérieux The-Race.com.
Nissan travaille dans un premier temps à renforcer sa structure technique, en privilégiant la stabilité avec également quelques arrivées. La firme japonaise s’est aussi assurée le soutien de la très réputée structure française ART GP, notamment pour mener les essais privés de la future Gen3. Plus visible, le Line-Up devrait lui évoluer.
Présent depuis cette saison en remplacement d’Oliver Rowland, Maximilian Guenther devrait poursuivre l’aventure la saison prochaine. En revanche, cela ne devrait plus être le cas de Sébastien Buemi, l’homme des titres avec Renault et présent depuis le lancement du projet en 2014. Le suisse est annoncé en partance pour Envision-Jaguar.
Pour le remplacer, Nissan s’active et deux noms sont actuellement cités, deux candidatures des plus intéressantes puisque l’on parle de véritables stars montantes du sport automobile. Théo Pourchaire d’un côté, Nyck de Vries de l’autre. Le premier cité devrait aider Nissan à développer la Gen3 là où le second ne poursuivra pas sa relation avec l’actuelle équipe Mercedes, future McLaren. Le jeune espoir de la firme à l’Etoile est cependant attendu en WEC et pourrait donner la priorité à ce programme.
En parallèle, et si l’on attend toujours l’annonce officielle, Nissan devrait bien se doter d’une écurie cliente, cette fameuse structure McLaren. L’accord serait scellé et seul un communiqué est manquant pour faire de ce partenariat une réalité aux yeux de tous. Selon The-Race, la collaboration pourrait s’étendre jusqu’à l’été 2024.
McLaren devrait également revoir son Line-Up avec les départs attendus de Nyck de Vries et Stoffel Vandoorne. Rene Rast, Sergio Sette Camara, Jake Dennis, Maximilian Guenther et Oliver Turvey auraient ou seraient en discussion avec la structure britannique.
Au-delà de l’introduction de la Gen3, le monde de la Formule E devrait de fait sensiblement changer pour Nissan. Avec l’espoir de voir les autos retrouver le devant de la scène, comme elle a su le faire par le passé, sous ses propres couleurs ou celles de Renault. Le potentiel et la volonté sont là, reste à transformer l’essai.
Démenti par Théo lui même. TheRace a raconté n'importe quoi
En revanche, est-ce vrai pour ART ? Ça en est définitivement fini de DAMS ? Je comprends pas trop là. Nissan a racheté les parts mais DAMS gère toujours l'équipe non ?
Renault n’aurait jamais dû quitter la Formule-e.
Formule-e pour Renault et Formule 1 pour Alpine, avec le budget plafonné mener les deux programmes en parallèle était largement faisable.
@Mateo
Oui, j'ai pas compris non plus la manœuvre, et en plus il y avait matière à progresser plus vite à deux équipes. Mais c'est encore faisable !
@Mateo
Je l’ai dénoncé à l’époque.
Renault pour être précurseur, en se maintenant dans la discipline, en plus des titres obtenus, pouvait en tirer le meilleur parti, notamment avec ce futur favorable à l’électrique qui se dessine.
En se retirant, pour avoir été l’un des pionniers, non seulement la marque en a subi les affres d’un débroussaillement pour avoir marché sur des oeufs, et n’en retire que très peu d’avantages alors que ce moyen de locomotion à le vent en poupe et que des objectifs stratégiques d’électrification sont en cours.
Laisser la place à Nissan, malgré l’alliance, n’est pas réellement porteur pour un manque d’informations sur les échanges technologiques entre les deux marques.
Normalement le développement du groupe propulseur se fait en France mais avec le rachat complet de e.Dams par Nissan, des questions se posent de savoir sous quel pavillon l’écurie évoluera.
22-24 Novembre 2024
03:00 - 04:00
07:00 - 08:00
Essais Libres 3
03:00 - 04:00
Qualifications
07:00 - 08:00
Course
07:00 - 09:00
29 Novembre-01 Décembre 2024
06-08 Décembre 2024
Alpine-Renault démarre fort sous les lumières de Vegas
Alpine-Renault démarre fort sous les lumières de Vegas
Alpine-Renault démarre fort sous les lumières de Vegas
Alpine-Renault démarre fort sous les lumières de Vegas
Alpine-Renault démarre fort sous les lumières de Vegas
Officiel - Les Alpine seront propulsées par des moteurs Mercedes en 2026
Alpine-Renault démarre fort sous les lumières de Vegas
Alpine-Renault démarre fort sous les lumières de Vegas