Nissan traverse une période paradoxale en Formule E. D’un côté, ses résultats en piste sont décevants, avec la modeste dixième place des constructeurs acquise l’an passé, tandis qu’elle occupe le huitième rang cette année. De l’autre, la firme japonaise affiche un net attachement à ce programme. Pour preuves, la confirmation de sa présence jusqu’en 2026, et l’annonce ce mardi du rachat de l’entité e.Dams. Un accord avec McLaren est également toujours attendu.
Nissan voit sur le long terme en Formule E. Pas question de se laisser abattre par les performances actuelles. L’écurie franco-japonaise souffre de la difficulté à résoudre certains problèmes dans l’exploitation de la voiture, en dépit de la certitude de disposer d’un grand potentiel. Ce week-end, la discipline était à Rome pour un double ePrix, un rendez-vous sanctionné par seulement deux points acquis par Sébastien Buemi. Avant cela, en qualifications, les monoplaces japonaises étaient bien au-delà du top 10, aux alentours de la quinzième position.
En coulisse, les choses s’activent cependant assez nettement. Nissan a annoncé ce mardi le rachat complet de la structure e.Dams, faisant de la marque japonaise l’unique actionnaire. Tommaso Volpe prend les reines et si des modifications dans l’organisation sont à prévoir, l’équipe souhaite avant tout capitaliser sur les talents actuels, jugeant la structure pas responsable des performances décevantes.
" Le plan se précisera très prochainement en termes d'organisation ", affirme l’homme fort du sport auto chez Nissan, pour le compte de The-Race.com. " Mais le principe à la tête de cette entreprise est de tirer le meilleur parti possible des talents que nous avons déjà et aussi d'ajouter de nouveaux talents, mais pas de changer les personnes clés. "
À travers ce rachat dont les négociations se tiennent depuis plusieurs mois, accélérées également par le triste décès de Jean-Paul Driot - le fondateur de DAMS - en 2019, Nissan montre ses ambitions sportives. La marque avait déjà été l’une des premières à confirmer son engagement pour la période " Gen3 " qui s’étend de 2022 à 2026. Elle est également impliquée dans les discussions autour de la suivante, la " Gen4 ", même si aucune décision n’a encore été prise à ce sujet.
" L'acquisition de l'équipe e.dams reconfirme non seulement notre engagement à long terme envers la Formule E, mais aussi envers le monde passionnant et performant de la compétition automobile dans son ensemble ", affirme à ce sujet Ashwani Gupta, le COO de Nissan. " Mais nous n'aimons pas seulement la compétition. Nous sommes également passionnés par l'expérience de conduite innovantes et passionnantes tout en démontrant notre engagement envers les solutions zéro émission et durables. Cette acquisition nous renforcera davantage dans les objectifs stratégiques d'électrification de notre entreprise. "
Il sera intéressant de voir si cette acquisition verra le nom et la nationalité de l’équipe changer. On peut en effet s’attendre à voir e.Dams disparaître, et l’écurie évoluer sous pavillon japonais et non plus français. En parallèle, l’annonce d’un accord de motorisation avec la future formation " Mercedes EQ " - probablement détenue par McLaren et des acteurs issus de l’Arabie Saoudite – est espérée d’ici la fin du mois. Pour Nissan, il s’agira de la première équipe cliente en Formule E, signe là aussi d’une forte ambition pour l’avenir.
Une décision qui ne peut qu’être bénéfique pour une écurie en panne de résultats.
La voiture peine en performance et fait pale figure face à une concurrence bien plus acerbe.
A ajouter à cela des coups de malchance et Nissan se retrouve bien bas dans le classement.
A Rome sur la première course, après des qualifications ratées, les Nissan se retrouvent bloquées par une embouteillage provoqué par le tête-à-queue de Olivier Rowland.
Maximilian Günther tape le mur plus loin et abandonne.
Buemi finit 16ème de l’épreuve.
Sur la deuxième course, les Nissan finissent 9ème et 12ème. En qualifications, elles ont terminé 8ème dans des groupes différents.
Apparemment, Nissan avec cette acquisition veut contrôler totalement son implication dans la discipline et y investir pour l’arrivée de la Gen3, voire Gen4 en 2026.
Il est dit que la recherche et le développement expérimental resteront en France.
Les ingénieurs japonais et français travailleront en collaboration parfaite pour mener à bien le projet développé sur la plateforme de l’Alliance.
22-24 Novembre 2024
Essais Libres 1
03:00 - 04:00
Essais Libres 2
07:00 - 08:00
Essais Libres 3
03:00 - 04:00
Qualifications
07:00 - 08:00
Course
07:00 - 09:00
29 Novembre-01 Décembre 2024
06-08 Décembre 2024
Officiel - Les Alpine seront propulsées par des moteurs Mercedes en 2026
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