À la fin du mois, la Formule E fera son retour et lancera la saison 2021-2022, la dernière de la génération actuelle de monoplace. Pour la prochaine campagne, une nouvelle monture fera son apparition avec son lot de changements, notamment en ce qui concerne les constructeurs impliqués. Les marques allemandes vont ainsi majoritairement disparaître, laissant plusieurs équipes sans partenaire motoriste. De fait, de nombreuses discussions se tiennent actuellement, avec la date limite du 15 janvier et une firme Nissan très impliquée en toile de fond.
En plus de lancer la Gen3 pour la saison 2022-2023, la Formule E va connaître de grands bouleversements sur sa grille de départ. Présent officiellement, Mercedes va quitter la discipline et rejoindre ses camarades BMW et Audi dont les noms ont disparu cette année – les technologies sont toutefois encore utilisées une dernière fois en 2021-2022 -. À travers sa réglementation, les structures dites " indépendantes " ont jusqu’au 15 janvier pour choisir un nouveau motoriste, sans que celui-ci ne puisse réellement refuser. Au-delà de cette date, il faudra un accord mutuel.
Par conséquent, ce premier mois de l’année 2022 est très occupé en coulisse, et les premiers bruits apparaissent. Jusque-là concentré sur son équipe usine e.Dams, Nissan confirme désormais sa volonté de voir une deuxième structure utiliser sa technologie. Renault l’avait fait en son temps avec Techeetah, devenant au passage le premier constructeur à remporter un titre avec un client, c’était en 2017-2018 avec le sacre pilote de Jean-Eric Vergne.
" C'est certainement quelque chose que nous voulons faire si ce sont les bonnes conditions, car il est intéressant d'avoir également des équipes clientes car cela vous donne la possibilité de collecter des données supplémentaires ", affirme à ce sujet Tommaso Volpe, l’homme fort du sport automobile chez Nissan, pour le compte du site The Race. " Si on a une opportunité cliente, bien sûr l'intérêt est d'en tirer le meilleur parti, d'avoir un partenariat avec l'équipe. "
La difficile saison 2020-2021 a peut-être terni l’image des capacités de la technologie Nissan mais la firme japonaise s’est engagée sur du long terme en Formule E, et son passif dans la discipline est très solide. On se rappelle notamment des titres de Vice-Champion acquis en 2018-2019 puis 2019-2020. D’ailleurs, le paddock semble en tenir compte, puisque le bien informé The Race confirme l’existence de plusieurs opportunités.
La mieux placée pourrait être Andretti Avalanche, l’ex-équipe officielle BMW, aujourd’hui toujours propulsée par le bloc allemand. C’est certainement l’une des structures privées les plus compétitives, disposant par ailleurs d’un partenaire majeur en la personne d’Avalanche. Au-delà de l’aspect sportif, Nissan pourrait certainement y voir un intérêt pour ses activités en Amérique du Nord.
L’ensemble des autres structures entretiennent également des discussions avec la firme japonaise. Il y a notamment Techeetah dont l’avenir avec DS est incertain. Envision aurait pu devenir une option crédible en raison des accords récents noués dans l’industrie avec l’Alliance, comprenant une entreprise commune nommée " Automotive Energy Supply Corporation (AESC) " et la construction d’une " gigafactory " au Royaume-Uni, qui s’ajoute à celle de Renault à Douai. Jaguar serait cependant proche de remporter la mise d’après The Race.
Les futures ex-équipes Mercedes (EQ Mercedes et Venturi) ainsi que Dragon représentent d’autres opportunités mais la tendance serait moins favorable à Nissan à ce stade. En revanche, rien n’a filtré au sujet d’une arrivée d’Alpine dans la discipline, après le lancement il y a un an jour pour jour d’une étude de faisabilité aux côtés de Lotus. On aurait pu en effet imaginer que cette équipe cliente prenne les couleurs du A fléché, à l’image des rumeurs évoquant l’arrivée de Maserati avec un bloc DS grâce à leur appartenance au groupe Stellantis.
Vous l’aurez constaté, la " silly seaon " bat son plein en Formule E avant même que la campagne 2021-2022 ne débute. Le paysage promet de changer drastiquement l’an prochain, avec l’espoir de voir Nissan compléter son Line-Up par l’apparition d’une structure cliente. Une telle stratégie s’était avérée payante sous l’ère Renault avec le succès que l’on connaît. Affaire à suivre…
Formule E ou Formule 1, même combat. L'Alliance a besoin d'écuries clientes
Exact !
La comparaison s’arrête là !
Apparemment le choix et les opportunités sont larges dans la discipline avec une concrétisation plus certaine.
Alpine en FE me ferait le plus grand plaisir, d’autant plus que la marque se dirige vers cette énergie pour ses véhicules aux particuliers.
Je n’y crois pourtant pas beaucoup ou alors…., peut-être sous une enseigne Lotus.
https://fr.motorsport.com/formula-e/news/maserati-debarque-formule-electrique/7188296/
https://insideevs.fr/news/559651/stanford-amelioration-duree-vie-batterie/
22-24 Novembre 2024
Essais Libres 1
Essais Libres 2
07:00 - 08:00
Essais Libres 3
03:00 - 04:00
Qualifications
07:00 - 08:00
Course
07:00 - 09:00
29 Novembre-01 Décembre 2024
06-08 Décembre 2024
Officiel - Les Alpine seront propulsées par des moteurs Mercedes en 2026
Officiel - Les Alpine seront propulsées par des moteurs Mercedes en 2026
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