C’est une sous-estimation du nombre de tours à parcourir qui est à l’origine de l’abandon des deux Nissan e.Dams, ce samedi, lors de l’ultime tour de l’ePrix de Mexico, a révélé son pilote Sébastien Buemi. L’écurie franco-japonaise a fait une erreur dans sa simulation lorsque l’épreuve était neutralisée par le régime du drapeau rouge, et a finalement souffert d’un rythme de course particulièrement rapide de tout le plateau, contraignant à effectuer ce tour de trop.
" Nous avons sous-estimé d'un tour et nous avons donc manqué d'énergie plus tôt ", explique Sébastien Buemi pour le compte de Motorsport.com. " C'est un problème de logiciel pour la stratégie que nous avons. En gros, cela vous indique le nombre de tours que vous devez faire et vous utilisez ensuite l'énergie en fonction de cela. Nous avons donc commis une erreur et payé un lourd tribut. "
Nissan e.Dams est finalement l’une des premières victimes du nouveau format de course déployé cette saison, qui consiste à réaliser un ePrix en 45 minutes + 1 tour. À l’image des épreuves d’Endurance, selon le rythme du plateau, le nombre de boucles peut varier. Hier à Mexico, celui-ci était soutenu mais le tour de trop n’était pas loin d’être évité.
"[Je] suis un peu sans voix, pour être honnête. Je ne veux pas trouver une excuse ou quoi que ce soit, c'est juste dommage car faire un tour supplémentaire, […], c'est rien du tout [en termes d'énergie] car nous faisons tellement de tours… ", se désole le pilote suisse.
"Si [Wehrlein] avait franchi la ligne neuf secondes plus tôt, nous aurions fait un tour de moins et nous aurions été bien. Mais bien sûr, il a franchi la ligne un peu plus tôt et nous avons abandonné ", constate-t-il.
Le bilan est lourd pour Nissan e.Dams, qui a vu ses solides troisième et quatrième places s’envoler à quelques mètres de l’arrivée. Si l’erreur est dommageable, l’équipe souhaite aussi retenir le positif. Une fois encore, l’IM01 était candidate à la victoire, avec ses deux pilotes constamment dans les échappements du leader. Oliver Rowland s’est également distingué, en dominant son coéquipier et Champion Sébastien Buemi.
" Nous étions à quelques secondes d’obtenir un résultat exceptionnel ", affirme Michael Carcamo, directeur du sport automobile chez Nissan. " Nous nous sommes efforcés de maintenir le rythme et de mettre la pression sur le leader de la course. Nous pensions avoir un coup à jouer pour la victoire, mais nous avons été trop court... "
" Je suis incroyablement fier des gars pour leur performance d’aujourd’hui et pour Oliver en particulier. C’est un jeune débutant, mais il a réalisé le genre de performance dont nous savions qu’il était capable ", ajoute-t-il.
" Si nous examinons l’ensemble du résultat, nous sommes déçus, mais nous avons beaucoup de points positifs à retenir ", renchérit Jean-Paul Driot. " Les deux voitures ont été rapides toute la journée, des essais aux qualifications et à la course. L'autre point positif a été la performance d'Oliver. Nous savions qu’il était rapide, mais il n’a pas eu l’occasion de faire beaucoup d’essais de pré-saison. Ce qu’il a fait aujourd’hui a été incroyable, et nous sommes déçus qu’il n’ait pas obtenu le résultat qu’il méritait vraiment. "
Malheureusement, à force de ne pas cumuler de points malgré des performances de premier plan, le bilan comptable de Nissan e.Dams commence à être lourd. Huitième du classement des constructeurs avec 21 unités, l’écurie a au moins la chance de voir les leaders changer d’une course à une autre. L’écart est tout de même de 62 unités avec Mahindra, les premiers du championnat.
Notons que Nissan e.Dams était en piste ce dimanche pour une nouvelle séance d’essais privés. L’occasion de tirer davantage d’enseignements du package IM01, et d’apporter des contre-mesures à la déconvenue de la veille. Aucune information n’a toutefois filtré sur ce roulage.
Prochain rendez-vous Formule E, à Hong-Kong, le 10 mars.
Difficile de revenir poster.
J’aurais pesté à en être déplaisant.
En effet, je ne comprenais pas pourquoi Rowland en Mode Attack, mode qui doit consommer plus d’énergie, n’avait pas géré plutôt que de tenter de passer Wehrlein.
Dès le drapeau, j’ai préféré m’abandonner en sautant comme un cabri dans les bras de Morphée, d’autant que la nuit porte conseil.
Je me faisais une joie des places occupées par les Nissan.
Lorsqu'ils ont affiché les pourcentages d’énergie des voitures, je me suis dit que la fête allait être gâchée.
J’étais en colère et écoeuré de voir le fiasco des Nissan.
Je me posais beaucoup de questions et sauf erreur technique, je me demandais bien ce qu’ils avaient pu foirer au niveau de la gestion d’énergie pour en arriver là.
J’ai bien fait d’attendre.
L’article répond à mes questions sans ôter ce goût amer d’une défaite phénoménale.
Ça fait deux occasions manquées et c’est peu dire que le bilan comptable est lourd.
La voiture est performante, l’écurie a la chance que les leaders changent d’une course à l’autre mais la malchance peut venir les frapper alors qu’ils auront réglé tous leurs problèmes.
Bird en sait quelque chose même s’il parvient à finir dans les points, tout comme Abt.
Qu’ils rajoutent rapidement d’autres points positifs à ceux retenus pour terminer leader sur au moins un, si ce n’est plus, des 8 e.Prix restant à disputer.
Avec Mercedes, Alpine construit son après Renault et n'aura plus d'excuses
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