La trêve hivernale de la Formule 1 va être interrompue ce week-end par le lancement de la saison 2018-2019 de Formule E. La discipline reine des monoplaces électriques fait en effet son retour à l’occasion de l’ePrix d’Ad Diriyah qui marque le début de la cinquième campagne de ce jeune championnat. Cette première épreuve donne également le coup d’envoi d’une nouvelle ère, avec l’apparition de la monoplace Gen2 et d’un format de course remanié. Nissan fait de son côté son entrée en piste, en lieu et place de Renault.
Si vous êtes un lecteur régulier de nos colonnes, vous avez pu suivre les préparatifs de la marque nippone dans son nouveau défi. Annoncé l’année dernière, Nissan débarque en Formule E cette année en prenant la place de Renault pour former l’équipe Nissan e.Dams. Un nouveau nom et une nouvelle marque pour une équipe qui, dans l’ensemble, reste proche de celle ayant apporté quatre des cinq titres du Losange. Les figures d’e.Dams restent notamment présentes, comme Jean-Paul Driot et notre Champion Sébastien Buemi.
Les changements visibles sont à retrouver du côté de la famille Prost, absente de la nouvelle aventure Nissan. Nicolas laisse ainsi son volant à Oliver Rowland, un ancien protégé de l’activité sportive de Renault, appelé à la rescousse par Nissan qui avait au préalable jeté son dévolu sur Alexander Albon, parti finalement chez Toro Rosso en Formule 1. Quant à Alain, il a souhaité se concentrer sur le programme F1 de la marque française, laissant ses homologues de chez Nissan représenter le constructeur japonais.
La saison 2018-2019 de Formule E est en quelque sorte une révolution. Au-delà des changements opérés dans l’engagement de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, la discipline reine des monoplaces électriques lance une nouvelle voiture, la Gen2, qui permettra au pilote de ne plus passer par les stands pour prendre le volant d’une seconde auto ! Les progrès technologiques mais également un format de course modifié ont permis ce tour de passe-passe historique.
Dès l’ePrix d’Ad Diriyah, les vingt-deux pilotes du plateau se battront ainsi pendant 45 minutes + 1 tour pour décrocher la victoire. Auparavant, ils auront pris le soin de disputer le traditionnel Shakedown, les deux séances d’essais libres et les qualifications qui incluent toujours une Super-pole.
Au chapitre des nouveautés, on notera l’arrivée d’un " mode d’attaque ". Celui-ci consiste à donner au pilote 25 kilowatts supplémentaires dès lors qu’il traverse une zone d’activation clairement délimitée sur la piste. Un concept qui n’est pas sans rappeler les jeux vidéo MarioKart et Crash Team Racing… De quoi pimenter un peu plus le spectacle ! Le FanBoost reste pour sa part présent, toujours basé sur le vote des supporters.
En plus d’un aérodynamisme complètement renouvelé, la Gen2 intègre des technologies de pointe, couplées au dernier groupe motopropulseur développé par les neuf constructeurs engagés, dont Nissan, qui inclut entre autres le moteur électrique, la boîte de vitesses et les logiciels. Résultat, l’auto offre à ses pilotes des performances en hausse avec une puissance de 250 kw. Elle est ainsi capable de passer le 0 à 100 km/h en 2,8 secondes pour atteindre une vitesse de pointe de 280 km/h, soit 60 km/h de plus que la précédente.
Passé le tour d’horizon de cette Formule E " new-look ", la question se pose désormais quant aux chances de Nissan de suivre les traces de Renault, constructeur aujourd’hui le plus victorieux de la discipline. La marque nippone a connu un hiver agité avec la signature avortée d’Alexander Albon, privant l’équipe d’un temps de roulage précieux. Les chronos réalisés aux mains de Sébastien Buemi ont toutefois été encourageants, mais Nissan ne part pas favori, contrairement à BMW, Audi et DS Techeetah, que les observateurs voient en haut de la feuille des temps. La saison 2018-2019 marque d’ailleurs l’arrivée en masse des constructeurs automobiles, avec les présences aussi de Mercedes (HWA), Jaguar, NIO ou encore Mahindra.
" Nous sommes confiants dans les performances de l'équipe Nissan e.Dams, mais il est très difficile de juger des attentes pour ce premier ePrix ", reconnaît Sébastien Buemi. " Nous ne savons pas exactement où nous nous situons, mais en tant que pilote, je cherche toujours à gagner. Voyons où nous serons après les qualifications. L'objectif est clairement de lutter pour le meilleur résultat possible. "
" Avec une seule voiture par pilote pour toute la course, la saison 5 ouvre un nouveau chapitre pour la Formule E ", commente de son côté Jean-Paul Driot. " Nissan e.Dams, nouveau partenaire, nouveau groupe motopropulseur et nouveau châssis ajoutent de la pression mais ces challenges sont très motivants pour l’équipe, les pilotes et Nissan. "
Nissan a fait de la Formule E la pierre angulaire de sa communication pour promouvoir sa stratégie globale " Nissan Intelligent Mobility ". Son modèle emblématique " Leaf " est le leader mondial du marché des véhicules électriques, et la marque entend apprendre de son engagement dans la discipline pour faire progresser ses technologies destinées à la route.
" Cela a pris des années pour planifier et des mois intenses pour nous préparer, mais nous sommes maintenant prêt pour prendre la piste pour nos débuts en Formule E ", affirme Michael Carcamo, le Directeur Monde de l’activité sport automobile au sein du constructeur japonais. " Nous avons puisé dans notre expérience de leader mondial du véhicule électrique pour développer le groupe motopropulseur de Formule E – et ce que nous allons maintenant apprendre sur la piste bénéficiera à la voiture électrique Nissan de nos clients. "
Place maintenant à la piste, avec le départ de l’ePrix d’Ad Diriyah prévu à 13h00 (heure française) ce samedi, avec une retransmission sur les chaines Canal + Sport et C8.
Epreuve | Date | Circuit |
---|---|---|
1 | 15-déc-18 | Riyad |
2 | 12-janv-19 | Marrakech |
3 | 26-janv-19 | Santiago |
4 | 16-févr-19 | Mexico |
5 | 10-mars-19 | Hong Kong |
6 | 23-mars-19 | Sanya |
7 | 13-avr-19 | Rome |
8 | 27-avr-19 | Paris |
9 | 11-mai-19 | Monaco |
10 | 25-mai-19 | Berlin |
11 | 22-juin-19 | Zurich |
12 | 13-juil-19 | New York |
13 | 14-juil-19 | New York |
« Je récapépette depuis le bédule », Renault ce n’est pas Nissan et inversement malgré l’alliance.
L’affaire Carlos Ghosn au delà de la partie strictement humaine, est bien là pour rappeler qu’il s’agit bien de deux entités distinctes qui ne jouent pas systématiquement en équipe et n’en ont pas obligatoirement l’esprit.
Je considère que malgré ses quatre titres Renault se retire au mauvais moment et que Nissan saute sur la bonne occasion à se confronter dans une discipline à d’autres marques à fortes renommées.
Peut-être pas cette saison qui n’est qu’un baptême mais un titre sur les prochaines, vaudra son pesant face à Mercedes, BMW, Audi, Porsche, Jaguar, DS.
Encore une fois, Renault rate le coche d’une potentielle image forte dans l’électrique qui ne dépassera dans l’esprit des consommateurs celle d’une modeste Zoé.
Pour s’en persuader, il suffit de regarder la belle dernière photo des trois Nissan au sérieux qui en impose. A défaut du Losange, je vais me rabattre en soutien sur l’équipe japonaise qui utilise le train roulant propulseur étudié par Renault ou tout au moins dans un partage technologique avec Nissan.
A ce sujet, on en sait pas trop sur qui fait quoi exactement et dans quelle mesure cela profite à l’une ou l’autre des marques.
De même, je trouve que contrairement au thermique qui dévoile une architecture générale laissant entrevoir des choix différents selon les motoristes, on ne s’étale pas sur celles des powertrains électriques.
Des configurations doivent pourtant être différentes.
L’électrique offre également un large panel de conceptions dans ce domaine sans parler des possibilités d’intégrer ou pas une boîte de vitesses.
Je vais regarder avec attention cette nouvelle saison au nouveau visage donné par les progrès technologiques, format de course, nouvelle monoplace, nouveaux venus.
J’espère que Buemi parviendra à tirer son épingle du jeu après l’épisode des essais ratés et tenir face à BMW et Audi qui déjà, par joutes verbales, se sont mis la pression.
Merci Mario.
Essais chaotiques après l’annulation des EL1 et EL2 pour cause d’intempéries.
Les mesures prises à l’arraché pour compenser ces essais, notamment la restriction à deux groupes, viennent encore plus apporter de confusion.
Pas toujours évident à assimiler lorsqu’on y porte attention, alors pour celui qui est de passage pas facile d’y comprendre quelque chose et encore moins de le ferrer pour l’attacher à la discipline.
Dans ces conditions, je pense qu’on a pas une véritable hiérarchie des forces en présence excepté la pole BMW.
Rookie, Vandoorne s’en sort bien et occupe la meilleure place du groupe B.
C’est Audi et son champion qui étonnent.
J’y vois plus un retrait de part une situation particulière que dû au potentiel de l’écurie.
A voir en course qui devrait se passer sur piste sèche. Ça serait surprenant et inquiétant.
Vergne et Buemi, respectivement 7ème et 4ème sont bien placés.
Il va falloir passer les écueils car j'y vois de nombreux accrochages sur un circuit où je ne comprends des passages étroits.
Dommage, je ne pourrai la suivre en directe mais j’enregistre.
Je me visionnerai ça ce soir bien calé dans mon canapé accompagné d’une petite Troll.
Rectificatif.
Après les sanctions de pilotes Buemi part 3ème sur la grille.
Vandoorne sur la même ligne 4ème.
Vergne 5ème.
Lotterer 7ème.
Rowland 14ème loin derrière son chef de file.
22-24 Novembre 2024
Essais Libres 1
03:00 - 04:00
Essais Libres 2
07:00 - 08:00
Essais Libres 3
03:00 - 04:00
Qualifications
07:00 - 08:00
Course
07:00 - 09:00
29 Novembre-01 Décembre 2024
06-08 Décembre 2024
Officiel - Les Alpine seront propulsées par des moteurs Mercedes en 2026
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