Présent à New-York en marge de l’ePrix de Formule E, Nissan a officiellement donné le coup d’envoi de son engagement dans la discipline. Le drapeau à damier brandi dimanche dernier a résonné comme une passation de pouvoir entre le constructeur japonais et Renault, pour une nouvelle aventure qui s’annonce à la fois redoutable et passionnante.
" La saison cinq [2018-2019, ndlr] a maintenant officiellement commencé pour Nissan ", s’est félicité Michael Carcamo, le Directeur de Nissan Global Motorsport. " Notre objectif est d'être le mieux préparé possible et nous préparons le terrain depuis un bon moment. "
" Nous allons utiliser notre expérience EV et notre expertise dans les batteries EV, la régénération, la charge et la livraison de l'énergie pour les voitures de route pour nous assurer que nous atteignons nos objectifs de gestion de l'énergie sur la piste ", ajoute-t-il.
Le remplacement de Renault par Nissan s’est effectué de façon simple et intelligente, à travers la mise en place de synergies entre les deux marques, à l’image de ce qu’il se fait en interne. La présence des cadres du constructeur nippon dans le stand du Losange sur chacune des épreuves de la saison 2017-2018 a par exemple permis à Nissan de monter en compétence.
" Dans le cadre de nos préparatifs pour nos débuts dans la saison cinq, j'ai été sur place à chaque course cette saison pour examiner de près le championnat et nos concurrents. Nous avons certainement observé que la gestion de l'énergie est la clé du succès dans ce championnat ", explique Michael Carcamo.
Le powertrain qui équipera la future Gen2-Nissan a en outre été développé par les équipes Renault à Viry-Châtillon. La structure opérationnelle sera également identique, puisque non seulement e.Dams restera l’équipe usine de Nissan, mais Vincent Gaillardot, Chef de projet Formule E chez Renault, est pressenti pour conserver cette fonction au sein du constructeur japonais. Un peu de Losange rayonnera donc dans le cœur des monoplaces japonaises pour un projet qui se positionne comme une véritable vitrine des synergies possibles au sein de l’Alliance.
Désormais sous le feu des projecteurs, la priorité pour Nissan est de finaliser la mise au point de la nouvelle Gen2. La saison 2018-2019 représente une véritable révolution, avec l’apparition d’une monoplace plus performante et dotée d’une meilleure autonomie. En guise de symbole, le changement de voiture au milieu de la course n’existera plus.
Des modifications qui vont bouleverser la hiérarchie établie, créant une véritable opportunité pour l’une ou l’autre des marques de prendre un vrai leadership. La concurrence sera d’ailleurs féroce, avec l’arrivée en masse et progressive de constructeurs. Audi, DS, Jaguar ou encore Mahindra seront ainsi prochainement rejoints par BMW, Mercedes, Porsche et bien entendu Nissan.
Tout l’enjeu est donc de préparer au mieux la nouvelle technologie, et de mener une campagne d’essais efficace. La firme japonaise s’y emploie, avec déjà plusieurs roulages, et d’autres à venir.
" Les essais ont bien avancé avec la voiture Gen2 et nous utiliserons notre allocation complète de journées d'essais pour en apprendre le plus possible sur la nouvelle voiture et développer pleinement notre nouveau groupe motopropulseur ", précise Michael Carcamo.
" Nous prenons notre temps pour faire le travail que nous devons faire. Il y a beaucoup de préparation et de travail au simulateur. Nous avons une approche pragmatique et conservative afin d’être sûr que respectons nos étapes dans la conception du powertrain, et ainsi nous évitons certains risques ", ajoute-t-il pour le compte du site e-racing365.com.
Nissan se veut d’ailleurs rassurant quant aux premiers résultats obtenus avec la voiture.
" Nous avons été très impressionnés par la fiabilité globale de l'ensemble. Ça a été assez convaincant ", révèle Michael Carcamo.
Si la priorité est aujourd’hui portée sur la finalisation du développement de la Gen2-Nissan, la firme japonaise travaille également sur la constitution de son duo de pilotes. Fer de lance de l’aventure Renault, Sébastien Buemi est pressenti pour prolonger mais l’identité de son coéquipier est inconnue, même s’il pourrait s’agir d’un candidat maison. Il faudra cependant patienter avant de connaître la décision finale.
" Tout d'abord, nous voulons développer notre groupe motopropulseur pour nous assurer que nous sommes prêts. La période d'homologation est beaucoup plus tôt que l'annonce des pilotes, donc c'est ce sur quoi nous nous concentrons, le groupe motopropulseur et la voiture. Puis les pilotes plus tard ", précise Michael Carcamo.
" Ce n'est un secret pour personne que certains de nos pilotes travaillent sur le simulateur. Le problème est qu'il y a peu de temps pour tester les pilotes dans la vraie voiture pour faire une évaluation correcte ", reconnaît-il.
Nissan souhaite privilégier des relations à long terme, et s’assurer que les deux pilotes peuvent se montrer performants. Renault a vécu les deux situations avec une conclusion très simple : dès lors que le deuxième homme est en retrait, le titre des constructeurs ne peut être sécurisé.
" Avoir deux pilotes solides est vraiment essentiel pour le championnat des constructeurs. Renault a connu beaucoup de succès dans sa campagne et vous avez besoin des deux. Pour nous, c'est une première étape importante de nous assurer que nous avons le bon pilote qui peut être avec nous pendant un certain temps ", explique Michael Carcamo.
Une certaine sérénité transpire des propos du Directeur de Nissan Global Motorsport et elle est plus que nécessaire face aux nombreux défis à venir. Succéder à Renault et son palmarès impressionnant ne sera en effet pas une chose aisée, dans un contexte concurrentiel toujours plus fort. La notoriété en nette hausse de la discipline offrira cependant à Nissan une parfaite visibilité pour promouvoir ses solutions de mobilité regroupées autour du programme " Nissan Intelligent Mobility ", dont la nouvelle Leaf est la principale ambassadrice.
Les prochaines semaines s’annoncent en tout cas très chargées, avec dans un premier temps l’homologation définitive du powertrain, puis la nomination des pilotes avant bien entendu le coup d’envoi de la nouvelle saison 2018-2019, le 15 décembre à Ad Diriyah en Arabie Saoudite. D’ici-là, nous n’hésiterons pas à partager avec vous les dernières nouvelles de cet ambitieux projet.
Elle est magnifique cette Gen2. Une véritable révolution dont la F1 devrait s’inspirer. Ses lignes futuristes font rêver.
De ce côté comme ailleurs, on voit bien, pour n’être sorti d’un magasin de jouets où des marques prestigieuses ne sont connues pour être fournisseurs, que la FE c’est du sérieux et réelle aux voitures conçue par de véritables hommes intelligents bien dans leur époque, qu’on n’oserait nommer bassement de mecs.
Respectueux individus plus enclins à montrer le résultat de leurs neurones que de leurs spasmes cycliques de testostérone. On ne peut leur reprocher à chercher à insuffler à un monde rébarbatif, d’entrer dans une toute nouvelle ère du déplacement même si ce n’est la panacée.
Les grandes marques ne s’y trompent pas. Elles viennent en masse et certainement pas juste pour faire de la figuration, jouer et amuser la galerie.
Ça serait prendre dédaigneusement une grande partie des dirigeants de ces firmes pour de simples mecs.
Je vois que le powertrain a été développé à Viry-Châtillon. J’espère que Renault en tirera aussi un bénéfice dans la communication pour le faire savoir au public et clients voulant acquérir une voiture de route.
Amusant le paragraphe sur les pilotes.
Il faut un passage de Renault à Nissan pour s’apercevoir qu’il faut deux pilotes solides pour accrocher le championnat des constructeurs.
Ils nous lisent !
« Renault a vécu les deux situations avec une conclusion très simple : dès lors que le deuxième homme est en retrait, le titre des constructeurs ne peut être sécurisé. »
J'ai hâte de voir ces voitures aux essais et d'être au premier e.Prix en Décembre bien que l'idée de me retrouver en début d'hiver, me soit déplaisant.
bizarre que chez RENAULT on ne résonne pas comme ça. Oui, en effet, deux bons pilotes c'est mieux.
Un père reste un Père , la raison elle reste au fond de la poche planquée par le mouchoir .
Je n'ai rien de personnel contre A Prost sauf cette grossière tâche qui a duré plusieurs saisons.
H.S. Des parents souvent les pères abusifs dans le sport toutes disciplines confondues il y en a des milliers .
en tennis au tournoi international " top10/12 de Bressuire "arrivé à ce niveau dés les catégories 8/9 ans , les juges arbitres leur demande de rester suffisamment à l'écart du terrain .
Faut pas généraliser non plus , par contre les enfants ont déjà des coaches et les debriefings d’après match , c'est du sérieux , avec les tablettes chaque point disputé est annoté , match gagné ou perdu ils doivent être capable de fournir des réponses. sont déjà conditionnés formatés comme des adultes pros ; cela fout un peu la trouille quand mème , bon sur le stade toutes nationalité confondues ; je les vois quand même jouer entre eux en dehors de leur matchs .pour eux c'est naturel ils font déjà tout cela assez souvent car suivant leur âge ils ont accès à x tournois internationaux par an.
en parallèle vous pouvez relire les déclarations du Max et de son père sur son enfance derrière un volant.
22-24 Novembre 2024
Essais Libres 1
03:00 - 04:00
Essais Libres 2
07:00 - 08:00
Essais Libres 3
03:00 - 04:00
Qualifications
07:00 - 08:00
Course
07:00 - 09:00
29 Novembre-01 Décembre 2024
06-08 Décembre 2024
Officiel - Les Alpine seront propulsées par des moteurs Mercedes en 2026
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