La cellule de veille installée à Viry-Châtillon doit certainement suivre de près les dernières réflexions menées par les instances dirigeantes de la Formule 1. Une simplification de la réglementation technique est à l’étude avec la possibilité de revoir des moteurs V10 vrombir. Alimentée par un carburant durable, cette architecture pourrait également renforcer le spectacle pour les fans présents autour du circuit. Une approche allant dans le sens des aspirations de Renault.
Le Losange cessera de fournir des moteurs à l’issue de la saison 2025, principalement pour des questions de coûts. Le constructeur français ne s’y retrouve pas entre les montants à investir, les risques en matière de compétitivité et les retombées médiatiques. La technologie hybride est trop complexe, et la réglementation financière mal adaptée, donnant un intérêt certain à se fournir chez un partenaire externe plutôt qu’à développer sa propre solution.
La réglementation hybride est valable jusqu’en 2030 mais les réflexions débutent déjà pour préparer la future décennie. La Formule 1 aspire à se rapprocher de l’évolution technique des voitures de série. L’électrique bien sûr, l’hydrogène ensuite, tandis que l’hybride est aujourd’hui au cœur de la discipline. L’industrie peine cependant à remplacer les blocs thermiques, dont l’omniprésence sur le marché est appelée à se maintenir de nombreuses années, en particulier sur certains marchés gigantesques et clés pour la Formule 1 et ses constructeurs impliqués.
Un retour à une simplification technique tout en faisant appel à l’usage d’un carburant durable est sérieusement envisagé, en associant cet objectif à celui d’un bilan carbone neutre d’ici 2030. Le WRC a d’ores et déjà adopté la suppression de l’hybride sur l’autel des coûts, tout en ouvrant la réglementation à une diversité technologique, ce qui pourrait d’ailleurs permettre à Renault de lancer un programme officiel. Et le Losange s’active pour également influencer la Formule 1.
" La structure des récompenses en Formule 1 ne prend pas en compte les investissements que les équipes des constructeurs doivent faire ", se désolait Luca de Meo, en octobre dernier. " Nous dépensons donc plus que les autres, mais n’en tirons aucun bénéfice. À long terme, la Formule 1 pourrait - qui sait - proposer une simplification technologique. Ils pourraient proposer un moteur sans hybridation, par exemple - sans électrification - qui fasse à nouveau du bruit et qui fonctionne avec de l’e-fuel (carburant de synthèse) pour l’image verte. "
Une idée désormais ouvertement partagée par le Président de la FIA mais également le CEO de la Formule 1. Une autre raison de cet appel est la possibilité de retrouver des fournisseurs de moteurs indépendants, comme l’ont été Cosworth, Judd et Hart à la glorieuse époque des V10. Cela permet d’éviter de compter uniquement sur de grandes firmes automobiles, dont les va-et-vient sont préjudiciables, notamment pour les écuries.
" Alors que nous attendons avec impatience l'introduction de la réglementation 2026 sur le châssis et l'unité de puissance, nous devons également montrer la voie en ce qui concerne les tendances technologiques futures du sport automobile ", explique Mohammed Ben Sulayem, Président de la FIA. " Nous devrions envisager toute une série d'orientations, y compris le rugissement d'un V10 fonctionnant avec un carburant durable. "
" Je ne pense pas que l'hydrogène soit une solution à moyen terme pour la F1, pour de très nombreuses raisons, notamment la technologie, le coût et la sécurité ", estime de son côté Stefano Domenicali, CEO de la Formule 1. " Mais je crois que la bonne façon de développer cette réduction de poids serait soit de rester avec ce type de concept, avec des mesures pour réduire le poids, soit – si le carburant durable fait le bon travail pour être à zéro émission et que nous prenons le point de vue de la durabilité de la bonne manière – peut-être que nous n'avons plus besoin d'être aussi compliqués ou aussi coûteux en termes de développement de moteurs. Nous pourrions donc envisager de revenir à des moteurs beaucoup plus légers et peut-être avec un bon son. "
Le développement durable fait déjà l’objet d’études importantes chez Renault, avec l’utilisation d’un tel composé pour son programme en championnat du monde Rallye-Raid W2RC sous la marque Dacia et son partenaire Aramco. Le récent accord avec Eni pour la Formule 1 contient un programme visant à " tester de nouveaux bio-carburants destinés à la compétition ". L’idée d’un retour du V10 va donc dans le sens de la volonté de Renault, et offre nécessairement l’espoir de non seulement ré-entendre cet incroyable son, mais aussi de revoir des blocs issus de Viry-Châtillon. À suivre très sérieusement…
oui pourquoi un V10 et pourquoi pas un V8 que RENAULT adore: :
Et pourquoi pas différents types de moteurs thermiques comme en WEC, avec la BOP pour l'équivalence ?
Comme entre 1966 et 1988.
https://f1i.autojournal.fr/infos/competition-infos/cette-nouvelle-inattendue-qui-va-rejouir-tous-les-passionnes-de-f1/
J'aimerais bien mais je n'y crois pas, les constructeurs ne seront pas d'accord, incompatible avec leur production.
Je ne pense pas que Renault ait envie de développer un moteur.
Maintenant que la décision d'une sortie moteur a été acté, Renault ne va pas soulever des montagnes pour le moteur.
1- Ils veulent se concentrer sur le châssis
2- Le moteur n'est jamais cité, même en cas de victoire
3- risque de faire de mauvaises performances existant
4- réétudier un moteur coûte un investissement trop important
5- c'est trop tard
26-28 Février 2025
Mercredi 26
08:00 - 17:00
Jeudi 27
08:00 - 17:00
Vendredi 28
08:00 - 17:00
28 Février 2025
14-16 Mars 2025
21-23 Mars 2025
Retour du V10 avec un carburant durable, la chance de Renault et Viry-Châtillon ?
Renault satisfait de son implication en Formule 1 avec Alpine
Retour du V10 avec un carburant durable, la chance de Renault et Viry-Châtillon ?
Retour du V10 avec un carburant durable, la chance de Renault et Viry-Châtillon ?
Retour du V10 avec un carburant durable, la chance de Renault et Viry-Châtillon ?
Retour du V10 avec un carburant durable, la chance de Renault et Viry-Châtillon ?
Renault satisfait de son implication en Formule 1 avec Alpine
Renault satisfait de son implication en Formule 1 avec Alpine