Dans tous les cas, avec cette "affaire" on se tire une balle de pied, et plus ça traîne, moins ça va le faire.
Si on:liken passe au Mercedes faudra pas traîner, car ça se prépare bien en amont et non quelques mois avant 2026
Et si on reste au Renault , c'est temps flou ne vont pas aider dans l'élaboration de ce moteur... 

Excellent article qui met l'accent sur la passion du sport qui est une motivation bien  plus noble que l'argent
Mais les actionnaires ont ils la même passion pour le sport?

Fan absolu de Renault / Alpine je suis stupéfait que l’on soit toujours et encore dans l’émotion! Histoire, adn, sang de f1, combat, … j’entends tout cela mais il faut être rationnel : quelle est l’histoire récente des moteurs de Viry, quelle performance actuelle, quels gages pour le futur, voilà les seules 3 questions auxquelles il faut répondre pour continuer à dépenser 120 à 130 millions par an pendant plusieurs années. 
1) 10 ans de problèmes défaillance manque de puissance. Perte d’écurie cliente, … etc 2) 2 derniers grands prix cataclysmiques, manque de puissance criant sur des circuits orientés moteur , avant dernier du classement après un recul d’une place au championnat 3) le modèle de sous traitances multiples actuel ne rassure en aucun cas quant à la fiabilité future même si au banc le moteur semble puissant. Donc aucune garantie! Le passé d’il y a 10 ans ou récent ne plaide par pour le futur s’il n’y a pas d’intégration totale du processus de fabrication. Donc encore des coûts supplémentaires impossibles à gérer compte tenu du budget cap… donc pour moi la messe est dites. Il faut maintenant réorienter les équipes de Viry, mettre en place une équipe de veille technologique notamment sur l’hydrogène et passer chez Mercedes pour les 3 ou 5 prochaines années ! Ensuite tout est possible ! 

Les comptes 2023 d’Alpine F1 Team on été publiés et rendus publics. 

Le bénéfice de l’équipe chute d'une vingtaine de millions d’euros et le chiffre d'affaires stagne malgré la 4ème place aux constructeurs.

Les revenus de la FOM liée à la P4 en 2022 ont augmenté de 8.5% tandis que les revenus de sponsoring ont chuté de 7%.
Ce qui veut dire que les pertes de MAPFRE et de DuPont Chemicals n'ont pas été compensées par l’arrivée d’Amazon.com, Xbox ou QATAR AIRWAYS.

Ce sujet de la perte des revenus en sponsors a sans doute dû coûter le job à Soizic Pébereau, ancienne responsable du sponsoring chez Alpine, cette activité a été reprise dans le courant de l’année 2023 par un des hommes de confiance de De Meo, David Gendry.

Les effectifs de l'écurie ont continué à grossir en 2023 de l'ordre de 10% mais la croissance des revenus ne soutient plus cette hausse des effectifs d'un point de vue financier.

Ces chiffres nous montrent que financièrement, à partir de 2024, l'écurie devrait commencer à perdre de l'argent, sauf miracle. La trajectoire financière d'Enstone n'est pas du tout celle anticipée par les financiers de Renault Group. 

Si on part du principe que Renault ne veut pas remettre un centime de plus dans l’activité F1, car les budgets libérés sont certainement allés ailleurs pour financer d’autres postes de dépenses comme le développement de véhicules électriques de série et de la communication marketing. 

Ce qui nous amène aux mesures d'urgences prises pour réaliser l’atténuation des effets de cette dégradation de la situation financière d'Enstone et de Viry.

On peut imaginer que les budgets et revenus de Enstone depuis l'introduction du budget capé n'ont sans doute pas été réinjectés dans le projet F1, ils ont été affectés au remboursement des dépenses de Renault dans les travaux de remise à niveau des deux usines depuis 2016 ainsi qu’aux recrutements de personnels. 

La première mesure de freinage financier a probablement été de ne pas renouveler le contrat d’Esteban Ocon, estimé entre 5 et 10 millions d’euros par an. 
Réduire le poste salaire des pilotes est probablement la mesure la plus rapide et la moins contraignante, socialement parlant, pour la direction de Renault.

Une autre piste serait l’abandon du moteur de Viry-Châtillon pour économiser 100 millions d’euros par an. 
Ce qui serait un contresens dans l’histoire pour la marque présente en Formule 1 depuis près que 50 ans et désastreux pour son image. 

La dernière option serait de réduire la masse salariale dans les deux usines. 
Piste annoncée récemment dans la presse spécialisée par Flavio Briatore :

« Nous ne voulons pas supprimer d’emplois, nous voulons juste gagner en efficacité. »

« Nous ne voulons pas supprimer d’emplois, nous voulons simplement avoir des gens expérimentés, qui travaillent et qui sont sûrs de travailler pour une équipe de Formule 1 – et qui sont performants. Après cela, nous ne voulons licencier personne. »

Le fait que rien ne soit actée, et plutôt une bonne nouvelle pour Viry. 

De son côté, le moteur continue de tourner sur les bancs d’essais. 
> https://x.com/lavoixdeviry/status/1837130806352847262?s=46&t=E22xJnKws_54T0BmJKIH5Q

Selon plusieurs médias, le contrat de Lawson dispose d'une clause indiquant qu'au 30 septembre, il doit être titulaire d’un volant F1, sinon il serait libéré de son contrat avec Red Bull et donc être disponible pour d'autres sur le marché des pilotes. 

Il n'est donc pas impossible qu’une décision de remplacer Ricciardo pour la fin de saison 2024, afin de garder Lawson sous contrat pour 2025 et pas pour le manque de résultat de Ricciardo, soit prise.  Une réunion avant le GP d'Austin est programmée à ce sujet. Mais Ricciardo est également un atout majeur pour les sponsors américains de VCARB. La situation est donc assez tendue.

Si Lawson quitte le giron Red Bull, il sera aussi plus coûteux pour l'écurie autrichienne de prolonger son contrat. Actuellement payé 750.000 euros, Lawson pourrait demander plus s’il est libre. Ce qui ne serait pas une bonne opération pour Red Bull. 

Enfin, cette clause libératoire dans le contrat de Lawson n'est pas un cas isolé. C'est désormais courant dans contrats dans les académies. Colapinto dispose également de cette clause, ainsi que Piastri quand il était chez Alpine en 2022. Ce qui met sous pression les écuries qui pour certaines ont investit jusqu'à une dizaine de millions d'euros sur un jeune pilote.