Mark Webber s'est exprimé hier auprès des journalistes de la Formula one. Voici le compte rendu


Q : " Mark, comment ça se passe ? "
Mark Webber : Pour le moment tout va bien. Nous avons ajouté de nouveau éléments aérodynamique qui iront surement à Bahreïn, donc c’est satisfaisant que tout aille dans la bonne direction. On continue notre programme, mais bien sûr on ne sait pas du tout ce que font les autres équipes.

Q : " Y a-t-il encore nouveautés pour cette semaine ? "
MW : Non, pas vraiment. C’était à peu près tout.

Q : " Votre temps jeudi semble dire que Red Bull sont les favoris… "
MW : Après le premier jour, oui. Mais ça change tous les jours ; une semaine c’est Lewis (Hamilton), une c’est Fernando (Alonso), et celle d’après c’est nous.

Q : " Si vous êtes les favoris, est-ce que cela changera votre relation avec votre coéquipier Sebastian Vettel ? "
MW : Nous avons eu une excellente rivalité ainsi qu’une excellente relation l’an passé. J’ai du mal à croire qu’il y ait, en termes d’esprit d’équipe, meilleur ailleurs que chez nous. Nous sommes tout les deux très compétitifs, il n’y a pas de doute à ce sujet. Tout le monde, que ce soit ingénieurs ou mécaniciens veulent les meilleur résultats possible. Mais nous savons aussi qu’on court pour Red Bull. C’était si mérité l’an passé que ça nous donne encore plus confiance. Nous avons gardé la même relation que lorsque nous n’étions pas coéquipier, ce qui est très positif. Mais ne jamais dire jamais. Si on commence à se chamailler toutes les 5 minutes alors les choses changent, mais nous avons eu plus d’une occasion pour ça l’an passé et ça n’est encore jamais arrivé.

Q : " Est-ce que cet esprit d’équipe ne tient qu’au pilote ? "
MW : Cela vient aussi de Dietrich Mateschitz. Dietrich, Christian Horner, et les gens de Renault contribue à ça. Nous sommes une Top team avec l’ambiance d’une petite équipe. Ce qui est très profitable pour nous ; la continuité cet hiver aide beaucoup aussi.

Q : " Que penses-tu de Alonso chez Ferrari ? "
MW : Il devient trop vieux, et il devient lent... Non, la voiture rouge lui va à ravir. Il est le pilote parfait pour Ferrari. Il est exactement ce qu’il leur fallait, un passionné, enragé mais fairplay. C’est excellent pour la F1 qu’il soit dans la voiture rouge. Je lui souhaite le meilleur, mais pas trop quand même, car on veut le battre. Tous les fans espagnols sont excités à propos de ça.

Q : " Penses-tu que Felipe est une chance contre Alonso ? "
MW : Massa est rapide. Il a donné du fil à retordre à Schumacher, et Alonso sait que son duel avec Massa sera très positif pour Ferrari. Ferrari a une excellente combinaison de pilote.

Q : " Qui sera votre plus grand rival ? "
MW : Il y a tellement de points qui rentrent en compte. Ferrari est vraiment forte. On ne doit jamais sous-estimé Mclaren. Mercedes n’est plus la même que Brawn GP, et a changé son tandem de pilote ce qui pourrait leur demander un peu de temps. C’est dur de choisir pour l’instant, mais on peut prédire qu’on verra de belles choses à chaque course, avec quelques changements pour les meilleurs. Ferrari et Mclaren semblent vraiment très fortes.

Q : " Tu étais presque une seconde plus rapide que tout le monde jeudi, à quoi tu estimes cet écart ? "
MW : Vraisemblablement nous avons ajoutés de nouveaux éléments qui aident beaucoup. Bien sûr, la quantité d’essence a joué. Nous avons encore quelques soucis et encore beaucoup de travail à faire.

Q : " Votre RB6 a connu un souci de boîtes de vitesse. Est-ce un problème de fiabilité ? "
MW : D’accord, on a connu un problème, mis à part cela, nous avions un sans faute. On était proche de finir sur un bon point cette belle journée. Bien sûr nous devons le faire tout le temps, mais avec les tests aussi limités tout le monde a un truc qui ne va pas. Aussi, pour apprendre de la voiture, on a besoin parfois de mettre certains éléments à rude épreuve et de les tester jusqu’à leur limite. Ce qui ne sera pas le cas en weekend de course.

Q : " Verra t on des nouveautés à Bahreïn ? "
MW : Quelques une, mais les améliorations sont en place. Il y aura quelques pièces mécaniques ici et là mais rien de très importants qui n’a pas encore été testé.

Q : " Que penses-tu de la RB6 ? "
MW : Elle n’a pas encore fait de course. Premièrement, nous devons aller faire une course et puis là je pourrais répondre à cette question. J’ai récemment signé une photo de la RB5 pour un fan. J’ai un excellent souvenir de la RB5, et j’espère avoir de meilleur souvenir avec la RB6. Pour être honnête la voiture n’est pas au meilleur.

Q : " Est-ce que t’on approche a changé depuis ta première victoire ? "
MW : Et bien, j’ai toujours aussi faim, mais ça fait une grande différence pour la motivation. Je me sens très chanceux de courir pour cette équipe. J’aime courir pour Red Bull et pour les gens de l’équipe, ce qui est beaucoup plus facile pour la motivation. La différence entre 2009 et 2010 ? Nous avons connu une excellente saison avec podiums et victoires, mais aujourd’hui on doit mettre la barre encore plus haute. On a besoin d’accomplir quelque chose de plus, et c’est la mentalité avec laquelle je pars.

Q : " Schumacher revient en F1 cette année avec 41 ans au compteur. Te vois-tu courir encore à cet âge ? "
MW : C’est dur à dire. Il a eu la chance de revenir de sa pause. Je pense que c’est difficile de faire tout le chemin, jeune prodige du kart à courir jusqu’aux 40 ans passé. Peu de gens l’ont fait mais le sport a changé aussi. Attendons de voir.

Q : " La fiabilité sera-t-elle au cœur de cette saison ? "
MW : J’ai connu d’excellent essais hivernaux et ensuite être à la traine sur les trois premiers GP. Ce qui est important c’est d’analyser correctement les données enregistrées lors des essais et de diagnostiquer ce qui se passe. Parfois, certaines pièces ne sont pas bonnes à cause du kilométrage, comme en ce moment pour nous. On ne les mettra pas en place lors des courses. On a besoin de finir le maximum de GP que possible, car cette saison on n’est pas dans une position où on peut se permettre d’avoir des abandons. Parfois ça arrive à cause d’une erreur de pilotage, mais les choses qu’on ne peut pas contrôler comme les problèmes mécaniques, on doit les éviter. La saison dernière on avait les mêmes personnes au sein de l’équipe, ce qui me rend confiant. Les abandons ne sont pas bon, pour aucune équipe.