À Monza, Lotus-Renault a connu l'un de ses plus difficiles week-ends de la saison mais l'écurie d'Enstone s'attend à un tout autre niveau de jeu à Singapour. Ce tracé présente des caractéristiques plus favorables à la E20, grâce - entre autres - à de nombreux virages lents.
"Nous passons d’un appui minimum à un appui maximum en deux semaines", explique James Allison. "Nous aurons les pneus tendres et les super tendres au lieu des durs et des médiums et le circuit ne privilégie pas la puissance. Cela ne peut pas être plus différent."
"La E20 passe plutôt bien sur les bosses et sur les vibreurs. Cela a été le cas toute l’année et nous en sommes heureux. Sur une piste bosselée, le compromis des réglages s’établit plus en faveur du grip mécanique que de l’aéro, à la différence d’une piste plus lisse", poursuit le britannique.
Lotus-Renault débarque à Singapour avec deux nouveautés majeures : un soubassement revu ainsi qu'un nouvel aileron arrière. "Nous apportons un nouveau soubassement et un nouvel aileron arrière. L’aileron arrière opère au même niveau d’appui que notre spécification Monaco, avec un meilleur delta pour le DRS. Cela signifie que le DRS passe mieux de son réglage avec trainée maximum à celui avec trainée réduite. Nous pensons avoir produit un aileron arrière à l’extrémité du spectre de l’appui qui permet aussi de tirer le maximum du potentiel du DRS."
En revanche, le double DRS aperçu à Spa-Francorchamps ne sera pas de sortie ce week-end. Son retour est prévu pour le Japon. "Il [le DDRS, ndlr] ne correspond pas aux caractéristiques du circuit. Il devrait être de retour au Japon", explique pour sa part Eric Boullier.
Les objectifs ? Bien sûr le podium, voir la victoire ! Mais Lotus-Renault regarde plus loin : le titre est jouable tandis qu'un top trois du côté des constructeurs est également envisageable. Dans ce contexte, il faudra assurer de gros points.
"Nous avons toujours dit que notre but était la quatrième place cette année. Mais compte tenu de nos performances, il serait légitime de tenter d’accrocher la troisième si nous le pouvons", poursuit le français.
"Kimi peut bien sûr jouer le titre. Il est troisième, un point derrière Lewis Hamilton. Tout peut arriver. Mais nous ne sommes pas non plus naïfs, nous savons que ses chances sont minces. Cependant, nous allons pousser à fond aussi longtemps qu’il y aura une chance arithmétique de le gagner", conclut Eric Boullier.
Avec Mercedes, Alpine construit son après Renault et n'aura plus d'excuses
Avec Mercedes, Alpine construit son après Renault et n'aura plus d'excuses
Avec Mercedes, Alpine construit son après Renault et n'aura plus d'excuses
Avec Mercedes, Alpine construit son après Renault et n'aura plus d'excuses
Avec Mercedes, Alpine construit son après Renault et n'aura plus d'excuses
Avec Mercedes, Alpine construit son après Renault et n'aura plus d'excuses
Avec Mercedes, Alpine construit son après Renault et n'aura plus d'excuses
Avec Mercedes, Alpine construit son après Renault et n'aura plus d'excuses