Lotus-Renault est confiant à l'approche du Grand-Prix d'Allemagne. Troisième du championnat des constructeurs, l'écurie d'Enstone est clairement l'une des grandes forces de ce championnat. Pourtant, il manque encore la victoire. Ce week-end pourrait toutefois y remédier, même si la formation britannique se donne comme objectif de signer un nouveau podium. Interview d'Eric Boullier.
Eric, quel jugement portez-vous sur le Grand Prix de Grande-Bretagne ?
"Nos voitures ont réalisé les deux meilleurs tours en course, nos deux pilotes ont marqué des points et nous avons conservé la troisième place au championnat des constructeurs… mais nous escomptions mieux. Excepté les conditions météo difficiles, qui étaient les mêmes pour tous, une partie du problème a tenu, encore une fois, dans nos positions de départ. Nous avions la performance pour gagner, mais le mauvais emplacement sur la grille !"
Quelle est la réaction du staff devant les performances de l’équipe à la mi-saison ?
"Notre troisième place à l’approche du milieu de saison montre que nous ne sommes pas là par hasard. A travers la E20, l’équipe a prouvé qu’elle pouvait rebondir après une période difficile. Je me souviens avoir regardé la maquette dans la soufflerie avec James Allison, cet hiver. Nous parlions des gains aérodynamiques et des choix mécaniques, de la forme étrange du nez, des calculs encourageants à cette époque. Nous étions raisonnablement optimistes, mais notre pire cauchemar restait le même : arriver à Jerez pour les premiers essais et être passé à côté de quelque chose auquel tous les autres auraient pensé. Heureusement, cela ne s’est pas produit."
Même si l’équipe a franchi un cap récemment, elle n’est pas encore candidate au titre…
"Cette situation est saine. Elle montre que nous contrôlons notre rythme de progression. La constance semble très souvent être la clé en Formule 1. Une fois que vous sous êtes assigné des objectifs à moyen et à long terme, vous devez vous concentrer sur eux et faire en sorte que rien ne change votre stratégie. Lorsque Genii Capital est arrivé à Enstone, ils ont immédiatement compris que jouer le titre en deux ans serait impossible. Ils y sont allés pas à pas. Beaucoup de départements ont été restructurés, des méthodes ont été revues, des investissements ont été apportés dans des domaines-clés et une nouvelle organisation a été mise en place. Cela a pris du temps, mais cela devait se passer ainsi. Nous pouvons maintenant construire sur des bases solides."
Quel serait l'objectif raisonnable à Hockenheim ?
"C’est difficile à dire. La victoire pourrait paraitre un objectif réalisable, en considérant notre niveau de performance récent. Cela dit, viser un podium pourrait aussi être sensé. Je pense que nous devons nous focaliser sur le côté opérationnel et faire en sorte que notre préparation soit parfaite. Notre voiture n’a pas été la plus fiable depuis Montréal, subissant des ennuis de KERS, de différentiel, d’alternateur et de boite de vitesse. Nous faisons tout pour corriger ces défauts. A Silverstone, nous avons considérablement amélioré nos pit stops grâce à de nouvelles procédures et de nouvelles pièces. A Hockenheim, nous monterons de nouvelles pièces de développement le vendredi. Comme vous le voyez, nous continuons à aller de l’avant. Nous ne négligeons aucune piste et nous voulons faire une deuxième moitié de saison bien meilleure."
Avec Mercedes, Alpine construit son après Renault et n'aura plus d'excuses
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