Lotus-Renault aborde le Grand-Prix d'Allemagne avec beaucoup d'optimistes. La piste et la météo faisant la part belle aux hautes températures devraient convenir à la E20. De quoi viser un bon résultat malgré les cinq places de pénalité pour Romain Grosjean. Interview de James Allison, le Directeur technique du Lotus F1 Team.
Comment vous sentez-vous avant l’Allemagne ?
"Plutôt enthousiaste. Course après course, nous paraissons de plus en plus forts. Nous devrions avoir un temps assez chaud en Allemagne et le tracé ne devrait nous offrir que de la confiance. Alors mes sensations sont positives. Je bous d’impatience aussi parce que nous apporterons quelques évolutions et j’ai très envie de voir comment elles fonctionnent."
A l’approche de la mi-saison, quelle est votre note sur le bulletin ?
"Avec un professeur très strict, nous aurions un B+, ‘peut mieux faire’. Un autre, plus généreux, pourrait nous donner A-, ‘très prometteur’. Côté négatif, nous avons eu trop d’abandons et nous n’avons pas été assez bons en qualifications. Côté positif, la voiture s’est montrée efficace à chaque week-end de course jusque-là. Alors, vraiment, nous devons espérer transformer ces promesses en un vrai résultat dans la seconde partie de l’année."
Silverstone n’a pas permis de mettre l’alternateur à l’épreuve après le problème de Valence. Une nouvelle course dans la chaleur peut-elle vous inquiéter ?
"Nous n’avons eu aucun problème à Silverstone. Renault Sport a réagi immédiatement et a apporté les mesures appropriées. Ils nous ont aussi conseillé d’utiliser la voiture légèrement différemment pour faciliter la tâche de l’alternateur. En fonction de tout cela, je suis pratiquement sûr que nous avons atteint une zone où l’alternateur opère sans problème. Mais Viry ne va pas s’endormir là-dessus. Ils vont continuer à tout éplucher jusqu’au moment où ils auront la certitude absolue que l’objet est à l’épreuve des balles. Cela pourrait prendre encore une ou deux courses."
Romain a-t-il connu un souci lors de son dernier tour à Silverstone ?
"C’était un problème de boite de vitesse et heureusement qu’il ne l’a pas subi plus tôt. Hélas, cela signifie que Romain va prendre une pénalité de cinq places à Hockenheim. Mais il a montré à Silverstone que partir derrière ne l’empêchait pas de revenir se battre aux avant-postes."
Vous avez inauguré à Silverstone votre nouvel équipement de pit stop. Comment a-t-il fonctionné ?
"J’en suis vraiment enchanté. Nous n’avons pas fait le meilleur temps des arrêts, mais tous nos pit stops ont été bons. Nous jouons maintenant dans la même cour que les autres équipes compétitives. Je pense qu’au fil de la saison, nous réaliserons des temps canon."
Comment décoller en qualifications ? Les voitures réalisent toujours les meilleurs tours en course et ont une cadence constante...
"Nous y arrivons. Silverstone ne nous a pas rendu justice. Compte tenu de nos performances en essais libres 3, nous pouvions viser la première ou la deuxième ligne, c’est sûr. Les qualifications ayant été perturbées par la pluie, je ne crois pas qu’il faille en tirer des conclusions définitives. Nous progressons en qualifications et nous serons dans la lutte pour les deux premières lignes à Hockenheim."
La voiture ne fait-elle pas assez chauffer ses gommes dans les premiers tours ?
"Notre voiture est notoirement douce avec ses pneus. C’est une bonne caractéristique dans l’ensemble, mais cela nous pénalise un peu sur un seul tour. Cependant, au fil de la saison, nous avons appris comment tirer le meilleur de cette caractéristique et nous espérons que nos performances en qualifications vont s’améliorer."
Une dernière réflexion avant l’Allemagne ?
"Nous espérons une performance en course aussi solide de nos pilotes, un peu mieux en qualifications et, avec un peu de chance, mettre la pression sur Ferrari pour la deuxième place du championnat… et peut-être aussi distancer un peu McLaren dans l’opération."
Avec Mercedes, Alpine construit son après Renault et n'aura plus d'excuses
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