Interview de James Allison, Directeur technique du Lotus F1 Team, à quelques jours du Grand-Prix de Chine.
Quel est votre avis sur votre " niveau de jeu " après deux courses ?
"Nous sommes plutôt emballés par la performance de la voiture. Même si nous ne l’avons montré qu’en qualifications et dans le morceau séchant de la course à Sepang, je crois que nous avons toutes les raisons de conclure que nous étions rapides, sur ces courses au moins, en qualification comme en course. L’usure des pneus sur notre voiture est bonne avec le réglage correct et nous avons été capables de traduire en course notre performance des essais."
Que verrons-nous de différent sur la voiture en Chine ?
"Nous apportons de nouveaux éléments qui devraient nous faire gagner jusqu’à deux dixièmes au tour. Cela peut paraitre minime, mais compte tenu de la faiblesse des écarts cette saison, c’est déjà beau. J’espère que ce sera plus que ce que nos adversaires gagneront…"
Ciblez-vous des domaines particuliers sur la voiture pour le développement ?
"Nous devons continuer à améliorer les temps au tour de la voiture et pour ce faire nous cherchons les développements dans tous les domaines. Une zone que nous avons identifiée est les arrêts au stand. Nous consacrons de gros efforts d’ingénierie dans cette direction. Les points particuliers sur lesquels nous travaillons sont les écrous de roue et les pistolets pneumatiques. En regardant nos concurrents, il est clair que nous pouvons gagner du temps dans cet exercice."
Quelles sont les difficultés des courses lointaines enchainées ?
"Cela concerne principalement la logistique, le planning et le production, dans le sens où il faut avoir suffisamment de pièces pour les deux courses, puisqu’il est impossible de se réapprovisionner dans l’intervalle."
"Les courses lointaines successives sont aussi éprouvantes pour les membres de l’équipe qui travaillent sans discontinuer pendant deux courses. Les journées sont très longues, il n’y a pas de journée de repos et cela vient à la suite d’une dure période, celle des essais hivernaux."
"D’un point de vue développement, le programme est connu longtemps à l’avance et l’équipe à Enstone fait en sorte d’apporter les composants en temps et en heure par rapport à ce programme. Cela signifie que nous ne prévoyons pas d’évolution notable pour la seconde de ces courses enchainées, puisqu’il n’y a pas vraiment l’opportunité de le faire."
La Chine et Bahreïn présentent-ils des difficultés similaires pour la voiture ?
"Les deux premiers circuits où nous sommes allés, Albert Park et Sepang, ont des exigences au-dessus de la moyenne en matière d’efficacité aérodynamique, avec de nombreux virages à haute et moyenne vitesse. A Shanghaï et à Bahreïn, l’accent est plutôt mis sur les virages à basse vitesse. En comptant les essais d’hiver, nous avons roulé sur quatre circuits – pas tous aux caractéristiques super aérodynamiques – et la E20 s’est avérée forte sur chacun. Nous escomptons donc de bonnes performances en Chine et à Bahreïn."
Les deux pilotes sont nouveaux et reviennent après un break de deux ans. Pensez-vous qu’ils peuvent apporter plus ?
"Oui, je le pense et c’est valable pour les deux. Concernant Kimi, nous avons travaillé pour qu’il se sente plus à l’aise dans notre voiture et il doit pouvoir donner sa pleine mesure. Quant à Romain, il s’est montré excellent en qualifications mais nous n’avons pas réellement pu juger ses qualités en course puisque ses efforts ont été anéantis prématurément en deux occasions. Tout ce que nous avons vu jusque-là nous indique qu’il est capable de réussir lorsque la course est vraiment lancée, alors nous n’avons pas d’inquiétude à ce sujet."
Quoi de neuf à propos de la direction de Kimi ? Est-elle exactement réglée comme il le veut ?
"Malheureusement, ce n’est pas aussi simple que d’inverser la position des boutons sur volant ! Notre dernier réglage lui donne assez d’assistance dans les courbes à haute vitesse et forte charge, mais nous devons encore lui fournir un système d’assistance avec la finesse qu’il désire. Nous progressons dans ce domaine, mais le style de pilotage de Kimi est de trouver les limites sur le train avant et d’ajuster la voiture délicatement autour de ces limites. Il ne peut y parvenir qu’avec une direction lui procurant un feedback extrêmement fin. Nous faisons de gros efforts pour lui offrir cet équipement parfait afin qu’il puisse aller chercher les derniers dixièmes en qualifications."
29 Novembre-01 Décembre 2024
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