Avant la dernière course de l’année, James revient sur les performances de la R31 au cours de la saison et prévoit des temps plus brillants en 2012.
[imgl=http://img685.imageshack.us/img685/6588/allisonp.jpg][/imgl] Quel est votre sentiment à propos du GP d’Abou Dhabi ?
"Un dur week-end pour nous, mais étant donné la nature du circuit, nous nous attendions à ces difficultés. Une série de virages en seconde et des problèmes de motricité ont mis en lumière les pires aspects de la R31."
Interlagos est plutôt du genre montagnes russes. Quelles sont ses plus grosses difficultés techniques ?
"La montée vers le virage 1 est assez longue et offre une possibilité de dépassement au bout. Aussi, il est important de ne pas pénaliser la vitesse de pointe. Cependant, les virages de la portion médiane sont assez longs et lents, ils réclament plus d’appui. Donc l’important est de trouver le bon compromis entre les deux. La piste est très bosselée aussi, ce qui rend le compromis de réglage mécanique primordial. Il pleut souvent à Interlagos et la pluie peut tomber sans prévenir de nuages qui n’ont pas l’air menaçant. Cela tient toujours l’équipe aux aguets."
Quel a été l’impact des pneus Pirelli, du DRS et du KERS en 2011 ?
"Grande question ! Dans l’ensemble, l’addition de ces trois éléments a procuré quelques courses très intéressantes en 2011. Pris individuellement, le bilan est :
¤ Il a été très intéressant de gérer les pneus Pirelli. Sur plusieurs Grands Prix, la dégradation a été telle que la course est devenue débridée, de petites différences en usure des pneus engendrant d’énormes différentiels de performance en piste. Au fil de l’année, les pneus ont été mieux adaptés aux surfaces, mais ils ont continué à offrir un défi stratégique intéressant qui devait beaucoup à la grosse différence de performance entre les primes et les options.
¤ A mon sens, le DRS a eu un impact positif sur le spectacle cette année. La sélection des zones de DRS par la FIA a été généralement intelligente, ce qui a rendu les dépassements possibles, sans devenir une formalité, sur des circuits où c’était jusque-là impossible. En début de saison, beaucoup de dépassements résultaient d’une usure des pneus, mais au fur et à mesure, le DRS est devenu de plus en plus important pour éviter les courses processions.
¤ Le KERS se remarque plus par son éventuelle absence que par autre chose. Il n’y a pas de bénéfice relatif quand une voiture équipée du KERS se bat contre autre avec le même équipement. En revanche, quand le système défaille, la différence est très vite évidente. Une défaillance du KERS se traduit rapidement par une perte de temps et rend la voiture vulnérable aux attaques de celles dont le KERS fonctionne. C’était assez clair en début de saison quand les Red Bull ont souffert de difficultés initiales qui les ont rendues vulnérables à l’occasion."
En considérant toute l’année, comment évaluez-vous la R31 ?
"Je la vois comme une expérience audacieuse, mais finalement un échec. Nous avons été la seule équipe à adopter des échappements vers l’avant. Nous l’avons fait avec de grands espoirs, fondés sur des chiffres très forts en soufflerie. Nos débuts ont été bons, même s’il était évident dès le premier test que l’appui généré n’était pas aussi fort qu’attendu. La saison qui a suivi s’est révélée difficile pour chacun à Enstone. Le concept qui promettait tant (et qui aurait été presque impossible à copier s’il avait fonctionné) s’est avéré très compliqué à développer. Il présentait aussi une faiblesse dans les virages qui a été notre boulet au pied toute l’année. Nous sommes donc impatients d’arriver à 2012, avec les nouveaux règlements sur les échappements et une chance de faire table rase de l’année passée."
Quel est le programme de l’équipe dans l’optique de l’année 2012 ?
"Cette période de l’année est très agitée. En ce moment, c’est très chargé, mais l’intensité de la fabrication de la nouvelle voiture va monter progressivement jusqu’à des niveaux de folie à l’approche de janvier. Il y a toujours plus à faire que le temps ne le permet. Mais chaque année, tout est réalisé à temps pour mettre la voiture sur la piste aux essais d’hiver. Un changement cette année ajoute encore à la tension d’une période difficile, le fait que tous les teams doivent avoir passé leur crash test avant d’être autorisés à participer aux essais de pré saison."
29 Novembre-01 Décembre 2024
Essais Libres 1
Sprint Shoutout
18:00 - 19:00
Sprint
14:00 - 15:00
Qualifications
18:00 - 19:00
Course
18:00 - 20:00
06-08 Décembre 2024
Le rêve de Vegas se transforme en cauchemar pour Alpine-Renault
Le rêve de Vegas se transforme en cauchemar pour Alpine-Renault
Le rêve de Vegas se transforme en cauchemar pour Alpine-Renault
Le rêve de Vegas se transforme en cauchemar pour Alpine-Renault
Le rêve de Vegas se transforme en cauchemar pour Alpine-Renault
Le rêve de Vegas se transforme en cauchemar pour Alpine-Renault
Le rêve de Vegas se transforme en cauchemar pour Alpine-Renault
Le rêve de Vegas se transforme en cauchemar pour Alpine-Renault