La titularisation de Bruno Senna fait beaucoup de bruit dans les paddocks de Spa-Francorchamps et ailleurs. Pour beaucoup, celle-ci tient de l'argent qu'amènera ce pilote grâce à de généreux sponsors brésiliens. Du côté du Lotus Renault GP, on dément formellement ce fait et on justifie ce choix par un critère purement sportif.
"Il y a une opportunité pour évaluer Bruno en tant que pilote titulaire, et c'est pourquoi nous l'avons mis dans la voiture à Spa", explique Eric Boullier à Autosport.com. "C’est toujours la même histoire qui ressort ! C’est étonnant! Oui c’est vrai qu’il y a des relations avec le Brésil, car Genii a signé un accord de 10 milliards de dollars avec un fond au Brésil, mais ce n'est pas lié à Bruno."
"Bruno Senna était notre troisième pilote, si l'un de nos titulaires doit être remplacé, il est logique que ce soit lui qui prenne le volant", ajoute-t-il.
Même son de cloche du côté de Bruno Senna. "Il n’y a aucun nouveau logo qui est apparu sur la voiture ou sur moi," affirme-t-il à Auto Motor und Sport, traduit par Nextgen-Auto.com. "Il est clair que l’argent n’est pas ce qui explique ma présence au volant de la voiture. Je suis là parce que l’équipe a confiance en mes capacités de faire du bon travail."
"Il y a bien sûr un large potentiel commercial qui s’ouvre à l’équipe grâce à ma présence et j’espère que nous pourrons l’exploiter. Toutefois, je suis persuadé que l’équipe ne m’a pas choisi à cause de ça", ajoute-t-il.
Eric Boullier a en outre confirmé que la présence du brésilien au volant de la Renault R31 est prévue jusqu'à la fin de la saison. Le français a par ailleurs démenti l'hypothèse d'une participation de Romain Grosjean à un Grand-Prix cette année.
Eric Boullier a justifié la titularisation de Bruno Senna comme étant un moyen de remotiver son équipe. Selon lui, le départ de Nick Heidfeld doit marquer la fin de la spirale négative de la formation d'Enstone.
"Du point de vue du management de l’équipe, lorsque vous entrez dans une spirale négative, il est difficile de l’arrêter. Je ne dis pas que les difficultés de l’équipe sont à mettre sur le compte de Nick, car la voiture n’est pas assez compétitive. Nous ne l’avons pas suffisamment développé et nous avons donc aussi commis des erreurs. Mais il fallait que je change quelque chose dans l’équipe et aussi parmi les pilotes pour que tout le monde se réveille", explique-t-il.
Enfin, Eric Boullier ne regrette pas d'avoir fait appel à Nick Heidfeld. Le français est cependant déçu du bilan général affiché par son désormais ex-pilote. "Pour être franc, j’étais satisfait d’avoir pris la décision de le faire venir chez nous. C’est un garçon très agréable, mais il y a quelque chose qui ne fonctionnait pas bien. Il n’a pas réussi à prendre la tête de l’équipe. Bien sûr, lorsque vous êtes parfois plus lent que Vitaly, en fait, il était souvent plus lent que Vitaly, il est difficile de pousser l’équipe et de se placer dans le rôle que nous lui avions confié et qui était de devenir le leader de l’équipe", ajoute le français.
Le Lotus Renault GP et Nick Heidfeld ont rendez-vous le 19 septembre prochain au tribunal. Les premières actions menées par l'allemand et ses avocats ont toutes données raison à l'écurie d'Enstone, a précisé Eric Boullier au site Autosport.com.
29 Novembre-01 Décembre 2024
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