Lotus Renault GP prépare la septieme course du calendrier qui aura lieu à Montreal.
[imgl=http://img850.imageshack.us/img850/2640/heidfeld.jpg][/imgl]Quatre points de plus pour l’équipe à Monaco. Quelles réflexions portez-vous sur cette dernière course?
"Naturellement, nous attendions plus de ce week-end. Nous envisagions de meilleures performances et plus de points parce que nous pensions être très forts sur ce circuit. Maintenant, je pense que nous sortons de ce week-end en ayant appris beaucoup sur le comportement de la voiture et c’est positif. Je suis sûr que nous pouvons transposer cette expérience au Canada ainsi qu’aux courses suivantes pour amener nos performances à un meilleur niveau."
Beaucoup de discussions ont tourné autour de la nécessité pour l’équipe à s’améliorer en qualification. Est-ce, actuellement, le principal obstacle à franchir pour marquer plus de points?
"C’est le domaine sur lequel je me focalise le plus avec l’équipe, dans le but d’optimiser notre potentiel. Quand vous regardez mes performances en course, elles sont aussi bonnes que possible et cela m’a bien aidé à récolter le nombre de points que j’ai aujourd’hui. Mais il est impossible de capitaliser sur le rythme de course, surtout à Monaco, si votre qualification n’est pas suffisamment bonne. La qualification est déterminante sur tous les circuits."
Le Grand Prix du Canada offre encore un type de course différent avec ses longues lignes droites et ses virages serrés et lents. Comment l’abordez-vous?
"Le Canada n’est pas unique comme peut l’être Monaco. Mais il possède ses propres particularités. Avec ses chicanes lentes et ses bouts droits rapides, il demande un type de pilotage différent. Comme nous avons en général une bonne vitesse de pointe, cela devrait nous aider."
Vous êtes déjà monté sur le podium au Canada dans le passé. Etes-vous impatient d’y revenir?
"J’ai envie d’aller à chaque course mais celle-ci est très spéciale parce que j’y ai terminé deux fois deuxième dans le passé. La course en elle-même est unique. Montréal est une grande ville et elle doit être la seule qui vit et respire la Formule 1 à ce point. Il y a des cartes postales et des souvenirs à tous les coins de rues et le soutien populaire est vraiment fantastique. Ce n’est pas tous les jours que vous arrivez dans un endroit où toute la ville porte sa course comme Montréal."
Vous êtes maintenant 6ème du championnat des pilotes. Est-ce une motivation personnelle pour donner le meilleur de vous-même?
"C’était mon objectif il y a deux courses, alors c’est satisfaisant de l’avoir atteint aussi vite. Je suis maintenant devant Nico (Rosberg) et Felipe (Massa) et c’est une motivation pour continuer à me battre et marquer des points pour rester devant. Je suis encore loin de Fernando (Alonso), qui est 5ème, mais la saison est encore longue et mon but est d’aller plus haut. Ce qui est plus important, cependant, est de continuer à comprendre et à développer la voiture pour améliorer les performances de l’équipe. Quand nous y arriverons, nous aurons plus de chances de marquer des gros points."
[imgl=http://img35.imageshack.us/img35/8831/petrovl.jpg][/imgl]A propos de Monaco, vous réalisiez une bonne course jusqu’à l’accident, non ?
"Définitivement, oui. Jusqu’à l’accident, les choses tournaient vraiment bien, fantastiquement même, si vous vous souvenez de nos positions de qualification. J’aurais pu terminer troisième ou quatrième. Pour la troisième place, il aurait fallu faire très fort, mais la quatrième était vraiment à notre portée parce que j’avais un bon rythme et que j’avais préservé mes pneus. J’ai été un peu malchanceux et j’ai trouvé du trafic devant moi. Pastor (Maldonado) et Adrian (Sutil) étaient lents mais c’était compliqué de les dépasser. Tout le reste du plan avait bien fonctionné depuis le départ et c’est juste dommage de ne pas en tirer bénéfice au final."
Comment vous sentez-vous maintenant que nos regards se tournent vers le Canada?
"Physiquement, je me sens bien, pas de problème. Je me sens mieux qu’après la course à Monaco. Ma cheville va bien et je n’ai aucun souci avant la course du Canada."
Le Grand Prix du Canada a toujours été très populaire. Aimez-vous courir sur ce circuit?
"J’y suis allé pour la première fois l’an dernier, donc ce n’est pas un circuit que je connais très bien. Ce n’est pas une course facile parce que le revêtement est inhabituel et nous avions subi une forte dégradation des pneus Bridgestone. J’espère que ce sera une histoire différente avec Pirelli, mais il faudra voir parce que les pneus ont toujours été le sujet chaud jusque-là. Le circuit a de longues lignes droites ce qui nous donnera une occasion de montrer notre vitesse de pointe, mais il y a aussi des virages lents alors il sera important de freiner efficacement pour préserver les pneus. C’est vraiment une question d’équilibre à Montréal."
Quels sont vos objectifs pour cette course?
"Avant tout, je dois franchir la ligne d’arrivée et marquer de gros points parce que je sais que nous pouvons le faire. Nous savons bien que notre voiture est rapide. Il faut juste minimiser les erreurs et les résultats suivront."
Pensez-vous que les Pirelli vont tenir un grand rôle ici ?
"Difficile question. A Monaco, nous ne pensions pas pouvoir faire la course avec un seul pit stop, mais finalement, c’est passé. Les pneus sont un sujet de discussion cette année et nous avons constaté de fortes dégradations sur différents circuits, mais d’un autre côté, il est incontestable que cela a rendu les courses plus excitantes pour les spectateurs."
Juste de retour d’un week-end très animé à Monaco, Eric donne ses impressions avant le Grand Prix du Canada, un rendez-vous qu’il considère comme une des plus grandes richesses de la F1.
[imgl=http://img861.imageshack.us/img861/2959/boullier.jpg][/imgl]La course de Monaco a été particulièrement mouvementée. Quel est votre verdict après le temps de la réflexion ?
"D’abord, j’ai été soulagé d’apprendre que Vitaly n’avait rien de cassé à la suite de l’accident dans lequel il a été pris. Sur le moment, nous avons été très inquiets, mais nous avons été très heureux de savoir rapidement qu’il n’avait rien de sérieux. Ensuite est venue la déception d’avoir manqué une occasion de marquer de bons points. Vitaly se trouvait en position de force pour terminer parmi les quatre premiers, ce qui nous amène à considérer cela comme une chance manquée. Mais nous devons également travailler sur nos qualifications afin de nous créer de meilleures opportunités pour le dimanche."
Des pilotes (comme Jenson Button) ont appelé à améliorer la sécurité à Monaco à la suite des accidents de ce week-end. Quel est votre avis ?
"Je peux comprendre le point de vue de certains pilotes quand ils voient des accidents comme ceux dont nous avons été témoins à Monaco. Mais je pense qu’il faut garder la tête froide sur ce sujet. Notre sport, en fait tout sport impliquant la vitesse, contient une part de danger. Et ce qui est impressionnant c’est que, malgré la sévérité des crashes, la plupart des pilotes en sont sortis indemnes. En soi, il s’agit d’une indication claire que notre sport est plutôt sûr. En termes de sécurité, la Formule 1 et la FIA ont élevé leur niveau au cours des douze derniers mois. Beaucoup de travail a été accompli pour améliorer le dessin des pistes et la sécurité des voitures. Je crois qu’il faut, maintenant, commencer à se pencher sur des endroits spécifiques comme la sortie du tunnel à Monaco. Si nous y parvenons, il n’y aura guère plus de situation dramatique dans l’avenir."
L’an dernier à Montréal, Robert teminait huitième et Vitaly quatorzième. Comment envisagez-vous cette édition ?
"Le Canada est un peu spécial parce que c’est un circuit en ville et réclamant peu d’appui. Nous attendons une performance de Vitaly meilleure que celle de l’année dernière parce qu’il a réellement franchi un palier cette saison. Nous avons aussi une meilleure compréhension du Grand Prix du Canada aujourd’hui, après notre expérience de l’an passé. Aussi je pense que nos voitures devraient être capables de finir dans le top huit."
Vous avez parlé de la nécessité d’améliorer vos performances en qualifications. Comment comptez-vous réussir ?
"James Allison et l’équipe de course travaillent très dur sur ce plan. Ils ont étudié les différents problèmes et ils commencent à avoir une idée assez claire sur ce qui nous manque. Notre voiture est rapide, parfois très rapide, et j’ai confiance dans le fait que nous puissions tout réunir pour être rapides en toute circonstance. Nous n’avons pas de baguette magique, alors nous passerons le temps qu’il faudra en soufflerie pour arriver là où nous devons être."
Le Grand Prix du Canada fait partie de la famille F1, mais quelle est véritablement son importance ?
"Le Canada est une richesse énorme pour notre sport parce qu’il offre la seule course sur le sol nord-américain. L’ambiance et les gens sont juste fabuleux. Beaucoup de courses pourraient rêver d’avoir le public du Canada et de recevoir un tel niveau de soutien populaire. Revenir ici est magique parce que l’accueil dans la ville est formidable."
Quelle est votre réaction par rapport à la décision de la FIA de réintégrer le Grand Prix de Bahreïn ?
"Lotus Renault GP a noté la décision du Conseil Mondial de la FIA prise vendredi 3 juin 2011. Il est possible que cette décision soit discutée en interne au sein de la FOTA et qu’une position commune soit définie lorsque ces discussions auront eu lieu. J’ai déjà beaucoup parlé du point de vue de notre équipe récemment : nous sommes heureux de nos rendre à Bahreïn tant que la sécurité de nos employés et celle des personnes vivant dans le pays est garantie."
De Monaco à Montréal. Encore une course en ville, mais de nature très différente…
"Le Circuit Gilles-Villeneuve est différent de Monaco. Il réclame de la puissance et comporte relativement peu de virages. Ces virages sont plutôt lents, un seul se passant au-delà de 200 km/h. Plus important, c’est le circuit le plus dur de l’année pour les freins."
Quelles modifications avez-vous apportées à la voiture?
"Montréal demande un niveau d’appui entre moyen et faible et c’est le premier de ce genre au calendrier cette année. Ce qui signifie que nous utiliserons un nouvel aileron arrière et il intègrera un DRS nouveau lui aussi qui perd plus de trainée à l’utilisation. Par ailleurs, nous inaugurerons aussi un nouvel aileron avant pour équilibrer le niveau d’appui sur l’arrière et nous apporterons encore d’autres détails que nous avons affinés, en particulier un travail pour garantir un bon écoulement d’air pour le refroidissement des freins."
A quel point le freinage est-il un problème au Canada et que pouvez-vous faire ?
"Plusieurs lignes droites à haute vitesse se terminent par des virages lents, aussi les freins sont-ils utilisés à l’extrême plusieurs fois par tour. Le Canada est le circuit le plus difficile de l’année pour l’usure des freins. Celle-ci dépend largement de la température des freins et cela exige un gros travail (avec la CFD, la soufflerie et un dynamomètre) pour assurer un refroidissement aérodynamique des disques et des plaquettes. Une complication provient du fait que nos pilotes préfèrent des matériaux de freinage différents l’un de l’autre, ce qui ajoute à notre charge de travail : il faut valider chaque solution pour être certain que les deux pilotes puissent se servir de leurs freins sans souci pendant le GP."
Est-il juste de dire que votre plan pour Monaco n’a pas abouti?
"Même avant l’accident de Vitaly, heureusement sans dommages pour lui, c’était un week-end à oublier. Nos performances dans les virages très lents étaient étonnamment médiocres et nous travaillons dur pour en comprendre les raisons. Nous n’avons pas non plus tiré suffisamment profit des pneus super tendres en qualifications. Quand nous avons voulu les utiliser en essais libres, nous avons été interrompus par des drapeaux rouges. Ce qui fait que nous avons abordé les qualifications en aveugle sur ce plan. Et que nous avons dû laisser les pilotes ajuster leur feeling sur ces pneus Options pendant les cruciales Q1 et Q2. Autrement dit, nous étions à environ 0,4 ou 0,5 seconde des temps optimum avec ces super tendres. Cependant, même en tenant compte de ces paramètres, nous étions encore loin de ce que nous attendions."
Pouvez-vous rétablir la situation pour Montréal?
"Nous espérons avoir une préparation à la qualification mieux construite et moins perturbée à Montréal. Même sans la flopée de drapeaux rouges que nous avons vue, il est difficile d’organiser un tour clair à Monaco. A cet égard, Montréal présente plus de facilité. Par ailleurs, nous espérons bien avoir résolu quelques-uns des soucis qui nous ont gênés dans les virages lents de Monaco."
Quel regard portez-vous sur cette première partie de l’année écoulée?
"En regardant cette saison, pour l’instant, nous avons démarré plutôt brillamment et nous avons obtenu deux très bons résultats très tôt. Même si nous sommes crédibles depuis, je n’aime pas la courbe sur laquelle nous sommes. Notre conviction est que nous allons ramener la voiture à son niveau de compétitivité du début de l’année. Plusieurs choses sont en cours à Enstone pour que nous le réalisions. Il n’y a aucun doute, nos meilleures performances doivent commencer ici au Canada."
Le Canada en trois mots
"Cosmopolite (Montréal), vivant, cool"
Restaurants et bars favoris à Montréal?
"La Queue de Cheval est un super restaurant de viande, avec ujn côté traditionnel. J’aime aussi Altitude 737 pour la vue sur la ville, un endroit imbattable situé à 737 pieds (224,64 m) !"
Que pensez-vous du circuit?
"Il est difficile à cause des longues lignes droites et des virages serrés et il faut bien se servir des vibreurs. Nous chercherons à optimiser le potentiel de notre voiture pour profiter de notre bonne vitesse de pointe."
Meilleur souvenir à Montréal?
"Piloter ici est un plaisir. Mais je garde surtout le public en mémoire parce que les gens sont tellement imprégnés de la F1 quand elle vient ici ! Ils sont vraiment fabuleux!"
Nick Heidfeld a terminé deuxième derrière son équipier de BMW-Sauber, Robert Kubica, en 2008. Il a également fini deuxième en 2007 derrière Lewis Hamilton.
22-24 Novembre 2024
03:00 - 04:00
07:00 - 08:00
03:00 - 04:00
07:00 - 08:00
Course
07:00 - 09:00
29 Novembre-01 Décembre 2024
06-08 Décembre 2024
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