Les contours du futur engagement d’Alpine en Endurance restent encore flous à ce jour. Si la firme au A fléché a déjà exclu l’idée de développer un prototype répondant à la réglementation Hypercar, la possibilité d’avoir une LMDh en 2023 reste ouverte. En attendant, l’équipe pourrait faire son retour en LMP2 la saison prochaine, faute de pouvoir homologuer l’A480 une année de plus.

La décision d’Alpine quant à la poursuite ou non de son implication en catégorie reine du Championnat du Monde d’Endurance WEC n’a pas encore été communiquée. Les acteurs impliqués attendent ainsi fébrilement cette annonce qui est attendue pour la fin de l’année. Une chose est cependant certaine, l’actuelle A480 ne pourra plus courir à partir de 2022, du fait du retrait des LMP1 dont l’homologation ne sera plus active.

Les délais de développement et d’introduction des nouvelles réglementations impliquent qu’Alpine ne pourra participer à la catégorie reine d’Endurance au plus tôt qu’en 2023, laissant un vide pour la prochaine campagne. Si un engagement en LMDh venait à être confirmé, Alpine – ou à défaut sa structure partenaire Signatech - pourrait faire un passage éclair dans son ancienne classe, le LMP2, pour la saison 2022. C’est l’une des solutions envisagées par son représentant, Philippe Sinault, qui voit en une telle manœuvre le moyen le plus efficace de maintenir la motivation et de continuer à préparer l’équipe.

" Ce qui clair, aujourd’hui, c’est que notre Alpine A480 n’est pas homologuée pour 2022 ", explique Philippe Sinault dont les propos sont relayés par le site Auto Moto. " Nous sommes en attente du positionnement de la marque Alpine pour confirmer ou infirmer son engagement dans la catégorie Hypercar pour les années 23, 24 et peut-être plus. "

" Si l’on doit revenir en LMP2 pour passer cette période de transition, on le fera. La clé absolue, c’est de ne pas créer d’arrêt, de garder un mouvement, de mobiliser mes équipes pour affronter d’autres challenges futurs ", précise l'homme fort de Signatech.