Alpine doit se décider d’ici la fin de l’année à se lancer ou non en catégorie Hypercar du Championnat du Monde d’Endurance WEC, après sa pige cette saison avec une ancienne LMP1. La firme sportive du Groupe Renault doit notamment trancher entre le développement d’une voiture répondant à la réglementation Hypercar – c’est-à-dire, en vulgarisant, construire une voiture entièrement – ou alors miser sur une LMDh, qui permet de partir d’une base existante proposée par quatre constructeurs et de la customiser. Il semblerait que cette seconde option soit privilégiée aujourd’hui, si engagement il y a.
" En Endurance, nous avons réussi à être sur le podium des 24 Heures du Mans, grâce à l'équipe privée de Philippe Sinault (Signatech), nous l'avons aidé pour développer ce projet ", commente Luca de Meo, CEO du Groupe Renault, pour le compte de Motorsport.com, dans le cadre du Salon Automobile de Munich. " Nous pensons toujours au Mans, mais cela dépendra beaucoup de l'évolution du règlement de l'ACO. "
" L'Endurance, c'est bien, mais il y a quelqu'un qui fixe les règles et qui peut décider si vous pouvez gagner ou pas. Nous voulons une image précise de l'avenir et comment cela va évoluer. Nous avons calculé les coûts, mais nous ne sommes pas intéressés par l'Hypercar car nous pensons qu'il ne soit pas nécessaire d'introduire toute cette technologie. "
Luca de Meo en appelle donc aux organisateurs de clarifier la réglementation et notamment garantir une balance des performances équitable entre tous les compétiteurs, ce qui est loin d’être une tâche facile. Le LMDh a toutefois longtemps été l'option citée lorsqu'il s'agissait d'évoquer un programme Endurance pour Alpine. La non-construction d'une Hypercar n'est donc pas une surprise.
La présence de la firme française en catégorie reine de l’Endurance n’est cependant pas pour autant garantie, et l’on comprend ainsi mieux la réticence de Laurent Rossi – CEO d’Alpine – à en dire plus en marge des 24 Heures du Mans où la marque a décroché la troisième place.
Le sport automobile reste en revanche la pierre angulaire de la stratégie marketing d’Alpine, avec la Formule 1 comme priorité absolue. Une présence accrue en Rallye n’est également pas écartée, mais dépendra de son évolution avec la propulsion électrique.
" Nous réfléchissons aux rallyes et notamment à l'électrique en rallye qui convient parfaitement dans les spéciales. Ainsi la voiture ne fait pas de bruit dans la nature, mais pousse et dérive… ", explique en fin connaisseur l’italien, qui n’a par ailleurs pas évoqué la Formule E, sur laquelle une étude est en cours avec le partenaire Lotus.
Pas de surprise :
- Le LMDH est la solution la plus facile et standardisée mais attention au moteur car, sans bloc moderne et efficient, c'est de l'argent jeté par les fenêtres pour dire qu'on y est.
- Point de vue marketing, ça n'a tout simplement aucun sens que de s'engager dans la formule la moins hybridée alors que le 100 % électrique est annoncé en production de série.
- Le e-Rallye ? 1000 fois oui. Malheureusement, pas la gamme pour faire du WRC.
C'est bien mais quelle est la stratégie marketing ?
Gagner ou seulement être présent dans 3 disciplines ?
Est-ce que les moyens vont suivre pour faire tout et le faire bien ?
Est-ce qu'il n'est pas grand temps pour Dacia d'avoir une part du gâteau en compétition et pas seulement pour Alpine ?
29 Novembre-01 Décembre 2024
Essais Libres 1
14:00 - 15:00
Sprint Shoutout
18:00 - 19:00
Sprint
14:00 - 15:00
Qualifications
18:00 - 19:00
Course
18:00 - 20:00
06-08 Décembre 2024
Le rêve de Vegas se transforme en cauchemar pour Alpine-Renault
Le rêve de Vegas se transforme en cauchemar pour Alpine-Renault
Le rêve de Vegas se transforme en cauchemar pour Alpine-Renault
Le rêve de Vegas se transforme en cauchemar pour Alpine-Renault
Le rêve de Vegas se transforme en cauchemar pour Alpine-Renault
Le rêve de Vegas se transforme en cauchemar pour Alpine-Renault
Le rêve de Vegas se transforme en cauchemar pour Alpine-Renault
Le rêve de Vegas se transforme en cauchemar pour Alpine-Renault