En marge de la 89e édition des 24 Heures du Mans à laquelle participe l'une de ses voitures, Alpine a évoqué son futur dans le monde de l'Endurance. La firme sportive du Groupe Renault ne confirme pas encore la poursuite de son programme en Hypercar mais assure étudier la question, avec une réponse d'ici la fin de l'année. Des synergies avec la Formule 1 et une collaboration avec Signatech sont envisagées.
Avec des rumeurs insistantes, une présence dans le paddock du Mans immanquable et une parade exceptionnelle en lever de rideau du départ des 24 Heures du Mans, le contexte d'Alpine ce week-end laissait présager d'une grande annonce pour son futur en Endurance. Las, il faudra encore attendre et se contenter d'une conférence de presse évoquant justement son avenir. Un futur qui pourrait toutefois bien se conjuguer avec la catégorie Hypercar.
Menée par Laurent Rossi, le CEO d'Alpine, cette discussion avec la presse a donné lieu à la confirmation d'une étude sérieuse pour impliquer davantage la marque en catégorie Hypercar, via le développement d'une voiture répondant à la réglementation Hypercar ou celle du LMDh. Alpine promet une réponse d'ici la fin de l'année, sur la base de la viabilité financière du projet.
" Nous aimerions être en Endurance en 2023 avec notre propre technologie, ou 2024, [...], ce pourrait être du LMH, ce pourrait être du LMDh ", confirme Laurent Rossi. " C'est une très bonne manière de s'exprimer et d'être complémentaire à la F1. C'est quelque chose que je vois d'un œil très positif. Cependant il y a une équation économique. Nous voulons être en Endurance pour avoir une chance de gagner, pas seulement pour être présent. D'ici à la fin de l'année, nous nous forgerons une opinion quant à la catégorie et à la date d'arrivée. "
Alpine souhaite s'appuyer sur différents acteurs, en particulier Signatech qui mène plusieurs programmes pour la marque depuis 2013, dont l'actuel en Endurance. En outre, la firme au A fléché aspire à utiliser ses ressources et ses connaissances issues de la Formule 1 pour travailler sur un tel projet. Cela pourrait aller jusqu'à toucher les pilotes, avec la possibilité de voir l'un des titulaires participer aux 24 Heures du Mans. On pense notamment à Fernando Alonso qui a déjà remporté l'épreuve avec Toyota.
" L'idée est d'actionner des leviers d'expertise. Ce n'est pas absurde de penser que les meilleurs ingénieurs aéro, suspension, freins, ainsi que moteur ne travaillent pas uniquement sur une seule chose ", estime Laurent Rossi à propos d'une implication d'Enstone et Viry-Châtillon. " [Par ailleurs] Signatech porte le drapeau d'Alpine depuis longtemps. Nous leur devons une belle reconnaissance, ils ont gagné trois fois Le Mans en LMP2, trois fois le titre mondial en WEC. Si nous continuons, nous ne voudrions pas nous séparer d'un si bon partenaire. "
" Alpine aime Le Mans et le WEC, nous voulons d’ailleurs montrer cela samedi avec Fernando Alonso et Esteban Ocon. Fernando est une légende du sport auto, il est un des plus grands ambassadeurs du groupe Renault Sport et il serait normal de revenir ensemble dans l’Endurance dans le futur. Ce serait un rêve mais à l’heure actuelle, avec le calendrier de la Formule 1, c’est difficilement réalisable ", ajoute-t-il.
La volonté de mettre en route un programme en catégorie reine est palpable pour Alpine qui voit en l'Endurance une plateforme marketing complémentaire à celle offerte par la Formule 1. Reste deux épineux points à soulever, celui du coût pour parvenir à mener deux implications majeures de front, et le contenu de la prochaine saison 2022.
Si le premier point reste à la discrétion d'Alpine et de ses études internes, le flou règne en maître pour l'an prochain. L'écurie française n'aura pas le temps de développer une Hypercar, et les LMDh n'arriveront qu'en 2023. Quant à l'actuel A480, elle ne sera plus autorisée à rouler. À ce stade, seul un retour provisoire en LMP2 semble jouable, mais des discussions se tiennent pour trouver d'autres solutions.
" À court terme, c'est difficile. Ça ne dépend pas de nous. C'est une conversation à avoir avec les instances dirigeantes quant à la transition à avoir et cela fait partie de la décision ", précise Laurent Rossi.
Alpine a donc plusieurs points cruciaux à clarifier avant de pouvoir confirmer sa présence. La volonté est réelle, et on se doute que les organisateurs faciliteront une implication à long terme d'une marque française aussi renommée liée à un Groupe Renault de grande envergure. On croise bien sûr les doigts, avec encore de la patience avant de découvrir l'épilogue de ce dossier.
@Mateo
Oh que oui, j’en salive déjà
Bon 24h à toi et allez Alpine
Il manque plus que le RENAULT E TECH sur la belle carrosserie bleue ! Allez Alpine !!
Comme en F1 pour gagner il faut s'en donner les moyens. Question , en endurance les budgets seront ils aussi plafonnés. A entendre L.R sans business plan solide c est stop ou encore. Battre les Toyota sans incident de course c était impossible. La 36 est actuellement à 4 tours et elle à la 709 au cul. Ceci dit , si Alpine venait en endurance on pourrait avoir le plus beau plateau du sport automobile depuis des décennies avec pas loin de 10 constructeurs, le rêve quoi !!!!! . On croise les doigts pour la P3 pour Alpine.
Je ne crois pas que Rossi confirmera son Hypercar hybride avant de voir ce que donnera sa future F1, donc pas cette année, pas avant les premiers GP de 2022.
Quant au budget, je me demande bien où ils vont trouver le pognon avec les ventes actuelles d'Alpine pour financer ces deux programmes de haut niveau.
Donc l'argent viendra de Renault, donc logiquement le WEC devrait être au nom de Renault et non pas d'Alpine, histoire d'attribuer à César ce qui lui revient de droit.
29 Novembre-01 Décembre 2024
Essais Libres 1
14:00 - 15:00
Sprint Shoutout
18:00 - 19:00
Sprint
14:00 - 15:00
Qualifications
18:00 - 19:00
Course
18:00 - 20:00
06-08 Décembre 2024
Le rêve de Vegas se transforme en cauchemar pour Alpine-Renault
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On a lu LA FRANCE EN FORMULE 1 (avec du contenu sur Renault et Alpine)