Le programme 2021 d’Alpine Endurance Team se précise à son tour, avec la publication ce jeudi de la liste des engagés au Championnat du Monde d’Endurance WEC. La firme sportive du Groupe Renault va débuter cette année dans la catégorie reine, et l’on connaît désormais le premier des trois pilotes qui composera l’équipage, avec la nomination d’André Negrão. Le prototype R13 d’origine Oreca et propulsé par un bloc Gibson portera le nom d’A480.

Il y a ainsi une certaine forme de continuité entre le programme LMP2 et LMP1 d’Alpine. Le pilote brésilien était en effet de la partie dans la catégorie inférieure, et assurera donc le lien avec cette nouvelle grande aventure. Le très bien informé Endurance-info révèle par ailleurs qu’il pourrait être rejoint par Nicolas Lapierre, un autre " ancien " de l’aventure LMP2 du A fléché.

Comme si cela ne suffisait pas, le numéro de l’A480 restera identique, avec le désormais célèbre 36, tandis que les partenaires Matmut et Elf seront toujours présents si l’on en croit la dénomination accordée à l’équipe dans le document officiel – " Alpine Elf Matmut ". Le nom du bolide A480 symbolise pour sa part cette stabilité, succédant à l’A470. Pourtant, il s’agit d’un nouveau prototype, puisque Alpine a récupéré la Rebellion R13 d’origine Oreca. Des modifications sont d’ailleurs apportées à la voiture, même s’il ne s’agit pas de grandes transformations.

" Il y aura quelques modifications, compte tenu du niveau de performance exigé par rapport à l’Hypercar notamment ", explique Anthony Megevand, le Directeur de la compétition-client chez ORECA, pour le compte d’Endurance-Info.com. " On pourra en dire plus dans quelques semaines. Fondamentalement, la voiture est très similaire, mais il faut affiner quelques paramètres, au niveau aéro, gestion électronique ou concernant le poids par exemple. "

Face à quatre nouvelles Hypercar, Alpine va avoir un rôle d’outsider cette saison, mais l’auto dispose des armes pour briller. Une victoire est jouable, et elle sera l’objectif de l’équipe.

" Si le programme se fait, c’est qu’il y a des ambitions et des raisons, sportives, de s’engager. S’il n’y a pas de confiance en l’organisateur ou dans la gestion technico-sportive, il n’y a pas d’intérêt d’être au départ. Signatech et Philippe Sinault ont suffisamment d’expérience pour cela et n’ont pas l’habitude de faire de la figuration. Les objectifs sont définis et nous travaillons pour les atteindre, avec toute l’humilité et le respect que l’on a pour Toyota ou Glickenhaus, qui travaillent ardemment ", ajoute le représentant d’Oreca qui apportera son soutien à ce programme tout au long de la saison.