Après les 24 Heures de Daytona le week-end dernier, Nissan était de nouveau en piste cette nuit pour disputer une autre épreuve emblématique de l'Endurance : les 12 Heures de Bathurst en Australie. Pour cette course qui marque l'ouverture de l'Intercontinental GT Challenge, les prototypes ont laissé la vedette aux GT, avec chez Nissan l'engagement de deux GT-R GT3 Nismo officielles. Vainqueur en 2015, le constructeur nippon avait à cœur de bien figurer, mais le bilan global est malheureusement décevant.
Les 12 Heures de Bathurst, c'est un peu le pendant des 24 Heures du Nürburgring Nordschleife pour les australiens. Un circuit long, tortueux, mais également rapide et extrêmement piégeux. La course n'a d'ailleurs pas été de tout repos, avec des accidents et des neutralisations à répétition. Du spectacle et de la tôle froissée, voilà un scénario pour lequel les supporters ne se sont clairement pas ennuyés.
Chez Nissan, la déception domine. Si les deux GT-R GT3 Nismo sont à l'arrivée de cette célèbre course, la victoire acquise en 2015 est bien loin. Pilotées par Florian Strauss, Jann Mardenborough et Todd Kelly (#24) et Michael Caruso, Katsumasa Chiyo et Alex Buncombe (#23), les deux autos de la marque partenaire de Renault ont souffert d'un manque de fiabilité pour lutter pour la victoire. Dès les essais libres, les déboires débutent avec une sortie pour chacune des GT-R, obligeant les mécaniciens à redoubler d'effort pour réparer les voitures à temps. La préparation a donc été loin d'être idéale et c'est d'autant plus frustrant que la #23 affichait un bon rythme. Ce contexte a créé une certaine fébrilité avec des qualifications ratées où seule une GT-R intègre timidement le top 10, à la 10e position quand la seconde pointe à la 12e place.
Malgré un bon départ voyant nos deux équipages pointer aux 8e (#24) et 10e (#23) positions, Nissan a très rapidement déchanté avec un passage inattendu aux stands de la #23. Un problème sur la transmission est identifié, obligeant l'auto à être immobilisée au garage.
Les espoirs de victoire reposent désormais sur la #24 qui délivre une prestation honorable. Longtemps en lutte pour le top 8, la Nissan se retrouve propulsée en tête après la deuxième heures. À ce moment là, la #23 repart mais autant dire que la course est terminée pour elle. D'ailleurs, elle retrouvera à nouveau les stands une heure plus tard, après l'apparition de vibration...
La #24 poursuit son bonhomme de chemin avec une lutte de tous les instants pour la victoire. La GT-R voit sa position évoluer au jeu des arrêts aux stands mais se maintient aux avant-postes. À la mi-course, elle est dans le top 5 dans le même tour que le leader. Malheureusement, à moins de cinq heures de l'arrivée, la Nissan rencontre elle aussi des problèmes de transmission et doit passer aux stands pour tenter de réparer les dégâts. L'immobilisation est courte mais suffisante pour faire perdre toutes chances de victoire.
Avec les deux GT-R en piste pour les dernières heures de la course, Nissan va se concentrer pour placer ses deux autos à l'arrivée. La mission est réussie, avec la 8e place finale pour la #24 tandis que la #23, si longtemps arrêtée aux stands, est classée mais en dernière position (32e),
Il y a donc un sentiment de déception qui règne dans le clan Nissan. La GT-R a du répondant mais a clairement manqué de fiabilité pour espérer s'imposer sur cette épreuve. Le rythme a néanmoins été suffisamment encourageant pour espérer de belles prouesses sur cette campagne 2017.
On notera au passage l'engagement de deux autres GT-R privées, qui n'ont pas tellement eu de réussite, puisque une seule auto est à l'arrivée, à la 31e place devant... la fameuse Nissan officielle " très malade " !
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